Ce n’est qu’au cours des trois prochains jours que les planteurs connaîtront l’étendue réelle des dégâts dans leurs champs.
Publicité
Mais Kreepalloo Sunghoon, secrétaire de la Small Planters Association, indique d’ores et déjà qu’une hausse des prix des légumes n’est pas à écarter. « La moitié des champs sous culture vivrière est irrécupérable. Il faudra donc s’attendre à une augmentation de 20 % des prix dans les jours à venir », explique-t-il. Parmi les légumes concernés, la pomme d’amour, les brèdes, le pâtisson, la courgette, le giraumon et la calebasse. Sans oublier les fines herbes, telles que la coriandre, le thym et le persil. « Nous aurons une meilleure indication de la situation dans les champs vers la fin de la semaine. Nous essaierons de sauver les légumes qui peuvent encore l’être », explique Kreepalloo Sunghoon. Il précise qu’il faudra attendre une quinzaine de jours avant que la production de certains légumes retourne à la normale. Il est, par ailleurs, prévu que les membres de l’association se rencontrent ce vendredi 12 février pour faire le point. Selon les données du ministère de l’Agro-industrie, la culture vivrière s’étend sur 8 200 hectares. Quelque 8 000 petits planteurs cultivent fruits et légumes sur une superficie allant jusqu’à un hectare.
Notre service WhatsApp. Vous êtes témoins d`un événement d`actualité ou d`une scène insolite? Envoyez-nous vos photos ou vidéos sur le 5 259 82 00 !