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Privé d’eau : un propriétaire de bâtiment débourse Rs 2 000 pour un camion-citerne trois fois par semaine

Le bâtiment où habite Yasar Fattegoolam. Il loue une partie des espaces qui servent d’emplacements commerciaux.

«Dilo pou arete 9 heures », chantait Nitish Joganah. Mais, Yasar Fattegoolam affirme qu’il est lui carrément privé d’eau depuis deux mois. Une situation qui est devenue insupportable pour ce propriétaire de bâtiment à Goodlands. « Monn fatige telefonn Central Water Authority (CWA), monn mem deplase plizir fwa, monn al bureau me pa nanie mem », déplore-t-il.

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Las de cette situation qui lui « coûte une fortune », cet habitant de Goodlands s’est tourné vers www.defimedia.info pour exposer ses doléances. « La CWA et les élus de la circonscription me font tourner en rond », explique-t-il.

Devant cette situation, Yasar Fattegoolam relate qu’il doit débourser une somme de Rs 2 000 tous les deux jours depuis ces deux derniers mois pour les services d’un camion-citerne, car son bâtiment, qui se trouve sur la route principale à Goodlands, abrite un cabinet médical, sa maison et d’autres espaces commerciaux.  

Ce qui est encore plus embêtant, c’est qu’à chaque fois qu’il appelle la CWA, des officiers lui donnent de « faux espoirs ». « Je suis allé au Head Office de la CWA à Saint-Paul et toujours rien. On me dit que soi-disant mon bâtiment se trouve sur la route principale et qu’il est donc difficile de faire des travaux ou quoi que ce soit. »

Entre-temps, il explique que cette situation est difficile pour sa famille, d’autant plus qu’une personne âgée et alitée habite chez lui. 

Les références comme preuve de plainte il dit en avoir une liste. Entre-temps, il dépense en eau dans le privé, prend de l’eau chez le voisin et se voit même dans l’obligation quelques fois de prendre sa douche chez un proche. « Ziska kan sa pou ale koumsa ? » s’insurge-t-il. 

Les techniciens de la CWA sont bien au courant du problème d’eau rencontré par Yasar Fattegoolam. Julien Dureau, Communication Officer de la CWA, affirme qu’il y aura un suivi de ce dossier. « Un camion-citerne sera dépêché sur place le vendredi 21 août pour approvisionner la personne concernée », a-t-il expliqué. Il faudra attendre l’autorisation de la Road Development Authority, avant de procéder à une fouille pour identifier les failles. Étant donné que le bâtiment se trouve sur la route principale, cela comporte des inconvénients, car cette voie est très utilisée, indique la CWA. Toutefois, l’organisme assure qu’une équipe technique supervise ce dossier.

 

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