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Privé d’accès à son barachois: l’époux de la PPS Sandhya Boygah saisit la justice

Le barachois de Poudre d’Or, octroyé par le gouvernement à Yashodhar Boygah, l’époux de la Parliamentary Private Secretary (PPS) Sandhya Boygah, revient un fois de plus à l’avant-plan. Ce dernier a récemment saisi la Cour suprême pour obtenir une injonction contre le gérant du barachois jouxtant le sien afin qu’il enlève ses clôtures et ses barrières afin qu’il puisse accéder au site.

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Le contentieux est actuellement devant un juge en Chambre qui a déjà écouté les arguments des deux parties. Yashodhar Boygah, gérant du barachois de 52 arpents, poursuit Khemraj Persand, dit Mam, car ils n’ont pu trouver un terrain d’entente concernant les voies d’accès. Mam Persand conteste cette demande, indiquant avoir investi près de Rs 3 millions dans l’élevage de crustacés sur une base pilote.

L’entrepreneur explique qu’il a sécurisé les lieux, notamment avec l’installation de caméras de surveillance, pour éviter d’être victime de vols répétitifs comme cela a été le cas pour son prédécesseur. Le précédent gérant était à la tête d’une coopérative de pêcheurs, qui faisait aussi dans l’élevage bovin.

Yashodar Boygah se base sur un document que lui a délivré la Small and Medium Enterprises Development Authority (SMEDA) pour soutenir que son voisin doit donner libre accès à ses ouvriers pour développer le barachois pour l’élevage de concombres de mer. Il avait déjà obtenu un ordre intérimaire jusqu’à ce que Mam Persand revienne à la charge pour contester le bien-fondé de sa démarche, soulignant que celui-ci n’a obtenu aucun permis de développement.

« Il y a eu un ordre de la Cour pour qu’il enlève les clôtures et les barrières… li pe reziste. Li pa pe respekte lord la. Mo pa pe gayn akse mo barasoi », confie Yashodar Boygah. Il est l’un des directeurs de Mauricoast Ltd aux côtés d’un proche de son épouse. Cette société enregistrée à Maurel Road, Rivière-du-Rempart, veut créer 100 emplois grâce à un investissement de Rs 100 millions. C’est à cause de cette somme que la SMEDA ne veut pas lui octroyer un certificat pouvant lui permettre d’obtenir des facilités bancaires, ce qui a donné lieu à une autre bataille juridique.

 

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