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Privatisation : une firme sud-africaine en pole position pour racheter les casinos 

Un plan de dégraissage semble être inévitable.

La privatisation des Casinos de Maurice sera une réalité cette année. C’est en tout cas l’objectif de la State Investment Corporation (SIC). Une firme sud-africaine, spécialisée dans le domaine des jeux, serait en pole position pour les racheter. Les investisseurs seraient basés à Cape Town. 

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Selon certains renseignements, un homme d’affaires mauricien ferait l’intermédiaire entre l’entreprise sud-africaine et la SIC. En 2017, un consortium d’hommes d’affaires était intéressé à reprendre les casinos. La direction d’alors n’avait toutefois pas donné suite à leur demande, et ce même si l’industrie était déjà dans le rouge à l’époque. 

Du côté de la SIC, on se dit ouvert à toute proposition. Le Transaction Advisor, fait-on comprendre, se verra confier la tâche d’élaborer un plan comprenant des spécifications précises (offres financières et préservation des emplois, entre autres) auxquelles les acquéreurs potentiels devront se conformer. 

La SIC précise néanmoins que « la décision finale revient au gouvernement car c’est lui qui est l’actionnaire majoritaire des Casinos de Maurice ». Satish Rughoobur, de la Casinos Employees Union, se dit favorable à la privatisation des casinos. Il plaide pour la préservation des emplois. 

Mais un haut cadre des Casinos de Maurice affirme que le personnel y est surnuméraire. « Il faut impérativement faire un dégraissage si nous voulons que le secteur soit profitable », avance-t-il. Selon lui, environ 300 des 750 employés travaillant dans les quatre casinos (Curepipe, Domaine Les Pailles, Caudan et Grand-Baie) doivent cesser d’opérer à travers un plan de retraite qui doit être introduit. 

« Il faut également supprimer les postes improductifs, tels que celui de Guest Relations Officer ou encore celui de Bar Controller, entre autres. Certains postes au niveau de l’administration, tels que celui d’Administrative Officer, doivent également disparaître », souligne-t-on. 
 

 

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