Le septuagénaire, qui n’était pas marié et n’avait pas d’enfants, avait échappé à un premier incendie dans sa maison, il y a quelques années. Mais cette fois-ci, il n’a pas eu la même chance.
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Drame à la rue La Source, à Riche-Mare, Flacq, mercredi soir. Jadishswar Ramshurrun, 70 ans, qui vivait seul dans sa maison, a connu une fin tragique. Le septuagénaire s’est retrouvé prisonnier des flammes lorsqu’un incendie s’est déclaré chez lui. Sa famille et les voisins ont tenté de lui venir en aide, mais en vain. Les pompiers sont également intervenus. Ses brûlures généralisées lui ont été fatales.
C’est dans la cour familiale que ce drame s’est déroulé vers 21 h 10, le mercredi 10 avril. Le septuagénaire occupait depuis de nombreuses années une maison sans porte. Il n’était ni marié ni père, mais il était entouré d’amis. « Souvent, quand je passais, je le voyais, il s’asseyait à l’ombre d’un arbre près de sa maison. C’était quelqu’un de bien », confie un ami de longue date de la victime.
Il y a quelques années, Jadishswar Ramshurrun avait survécu à un premier incendie dans sa maison. « Cela remonte à au moins une dizaine d’années. Sa maison avait pris feu, mais il avait réussi à s’en échapper », raconte Raj Kissoon, conseiller de district de Flacq et ami du septuagénaire.
Mercredi, un nouvel incendie s’est déclaré dans la maison du retraité. Mais cette fois, il était déjà au lit et n’a pu réagir à temps. L’origine de l’incendie n’a pas encore été déterminée, mais selon un premier constat des secours sur place, il pourrait s’agir d’une bougie ou d’une spirale anti-moustique restée allumée. Le feu s’est rapidement propagé, et des proches ont remarqué de la fumée sortant de sa maison en soirée, alertant ainsi le voisinage.
« Nous nous sommes précipités pour lui porter secours. ‘Nou’nn kas vit pou avoy delo par lafnet’ », explique un proche. Une ambulance et les sapeurs-pompiers de Flacq ont été dépêchés sur place, et le feu a finalement été maîtrisé. À l’intérieur, ils ont retrouvé des bouteilles vides, des feuilles séchées, du bois sec et des vêtements entassés. Jadishswar Ramshurrun a été placé sur une civière et évacué en ambulance vers l’hôpital Dr Bruno Cheong, Flacq. « ‘Nou’nn trouv li dan nwar. Li ti pe koze. Nou pa ti konn a ki pwin linn brile.’ Ce n’est qu’ensuite que nous avons appris qu’il avait été brûlé sur 70 % de son corps », explique avec tristesse un membre de la famille.
Jadishswar Ramshurrun n’a pas survécu à ses brûlures. Il a rendu son dernier souffle tôt jeudi matin. L’autopsie a conclu à des brûlures excessives et à l’inhalation de fumée. Ses funérailles ont eu lieu jeudi après-midi.
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