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Prison : les revendications de Peroomal Veeren pour une vie plus saine

Peroomal Veeren Selon Peroomal Veeren, certaines facilités pourraient aider les détenus dans leur réinsertion.

Peroomal Veeren a dressé une liste de revendications au commissaire des prisons qui lui permettrait de mener une vie plus saine durant son incarcération. Comme il se heurte au refus des autorités, le caïd a déposé une motion en Cour suprême dans laquelle il réclame l’accès à l’éducation, le droit de pratiquer sa religion et des repas équilibrés.

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Le caïd Peroomal Veeren a été condamné à 34 ans de prison en 2010 pour trafic de drogue. Il purge sa peine à la prison de Melrose. Sa motion déposée en Cour suprême le lundi 19 février a pour toile de fond des engagements qu’aurait pris le commissaire des prisons en 2017.

Selon le condamné, ce dernier avait accepté de lui accorder plusieurs facilités durant son incarcération. Or, précise le caïd, dans son affidavit, les autorités pénitentiaires n’ont pas respecté leurs promesses.

Il déplore ainsi de ne pas pouvoir faire des exercices quotidiennement au Day Care Centre. « Ce n’est qu’après l’intervention de mon avocat, Me Yousuf Mohamed, Senior Counsel, que l’accès au Day Care Centre m’a été accordé trois fois par semaine. »

Prières

Peroomal Veeren soutient qu’il ne peut pas non plus assister aux prières avec deux autres détenus. Il cite son incapacité à y participer durant les dix jours de jeûne précédant le Thaipoosam Cavadee le 31 janvier dernier.

Quant aux études qu’il compte entreprendre pour compléter son A-Level, Peroomal Veeren affirme que les prestations d’un enseignant lui ont été refusées. « Mon beau-frère Ackmez Khalid Ameer a déjà acheté les livres dont j’ai besoin, mais je n’ai pas été autorisé à les recevoir. »

Son état de santé lui inspire également de vives inquiétudes. Peroomal Veeren, qui souffre du diabète, réclame davantage de fruits, de légumes incluant des aliments au blé complet, du poisson et des repas riches en fibres.

L’accès à l’information est un autre aspect abordé par le caïd dans son affidavit. Il déplore le manque de diversité dans les journaux reçus à la prison. « Or, cela aiderait grandement à la réhabilitation des détenus », souligne Peroomal Veeren avant d’ajouter : « On devrait bénéficier de toutes ces facilités pour que notre réinsertion dans la société se fasse dans les meilleures conditions. »

Autre condamnation 

Le commissaire des prisons a demandé et obtenu un renvoi pour répondre à l’affidavit du condamné. L’affaire sera de nouveau appelée en Cour suprême le 5 mars. Peroomal Veeren a retenu les services de Me Yousuf Mohamed et de Me Pazhany Rangasamy, avoué.

Le caïd est soupçonné d’être impliqué dans l’importation d’une cargaison de plus de deux milliards de roupies d’héroïne, saisie dans le port en 2017. Il a aussi témoigné devant la commission d’enquête sur la drogue présidée par l’ancien juge Paul Lam Shang Leen.

Peroomal Veeren a aussi été condamné, le 21 juin 2017, en cour intermédiaire à deux ans de prison pour possession de Subutex avec circonstances aggravantes. Après le verdict, il a donné avis d’appel. Ses acolytes Vishnu Dusrath et Gilbert Noel Louise ont écopé de deux ans et six mois de prison. 

 

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