Une fouille effectuée sur un déténu, dans la journée du lundi 27 octobre, à la Eastern High Security Prison de Melrose a conduit à la découverte de trois téléphones cellulaires miniatures. Le prisonnier a été soumis à un contrôle à son retour du tribunal de Rivière-Noire.
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Lors du passage au scanner, trois mini téléphones portables, de couleur noire, ont été détectés dans les parties intimes d’un prisonnier. Les objets ont été retirés et remis à la police. La fouille s’est déroulée dans la zone de contrôle, sous l’œil des caméras de surveillance.
Une enquête a été ouverte par la police de Montagne-Blanche pour déterminer comment ces appareils ont été obtenus par le détenu et dans quelles circonstances il a pu les dissimuler. De son côté, l’administration de la prison de Melrose a initié une enquête interne pour déterminer à qui ces téléphones étaient destinés.
Il y a trois semaines, une importante opération toujours à la prison de Melrose avait mené à la saisie de six téléphones cellulaires dernier cri. Des chargeurs et cartes SIM avaient également été récupérés. Les gardiens avaient également retrouvé une certaine quantité de drogue. L’enquête a été référée à l’Anti Drug ans Smuggling Unit.
Entre les quatre murs des prisons, les téléphones portables valent de l’or pour les détenus. D’où l'existence d'un trafic au noir. « Kan enn prizonie ena telefon, li propoz li kont kass ouswa sigaret a lezot deteni », confie un gardien. Selon notre interlocuteur, en raison de leur petite taille, les mini-téléphones peuvent plus facilement être introduits dans les établissements pénitenciaires malgré les protocoles de contrôle.
Leurs prix varient selon l’état et la technologie des appareils. « Bann 5G ek internet kapav kout ziska Rs 100 000 ou plis… », rapportent nos sources.
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