Prison centrale de Beau-Bassin - saisie de trois Samsung Galaxy Z Flip : le brouillage remis en question

• L’administration carcérale confirme une situation « inédite »
• Un renforcement des fouilles surprises à l’agenda

La présence de téléphones portables, strictement interdits, continue de semer le trouble à la prison centrale de Beau-Bassin. En l’espace de deux mois, trois téléphones portables haut de gamme, des marque Samsung Galaxy Z Flip, ont été découverts. Malgré la présence d’un système de brouillage censé rendre impossible toute communication avec l’extérieur, ces appareils sophistiqués parviennent à pénétrer l'enceinte pénitentiaire. L’administration carcérale affirme qu’il y aura un renforcement des fouilles surprises.

Il y a environ six semaines, un premier Samsung Galaxy Z Flip a été confisqué à un détenu lié à Gro Derek. Quelques semaines plus tard, un appareil similaire a été retrouvé en possession de John Mick Martingale, un autre prisonnier, qui l’aurait détruit devant les gardiens lors d’une fouille dans sa cellule. Enfin, il y a environ deux semaines, un troisième Galaxy Z Flip a été découvert dans une « association yard » lors d’une fouille. 

Ces incidents soulèvent de sérieuses questions sur l’efficacité des mesures de sécurité en place. Comment ces téléphones parviennent-ils à franchir les multiples barrières de sécurité ? L'utilisation de téléphones portables en prison, qui facilite les communications avec l’extérieur et permet d'organiser des activités illégales, est strictement interdite. Les détenus qui en sont équipés peuvent ainsi coordonner des trafics ou donner des instructions à leurs complices.

Les gardiens, inquiets et frustrés, tirent la sonnette d'alarme. Ils s'interrogent sur la méthode utilisée pour introduire ces appareils et sur la possibilité que les systèmes de brouillage soient inefficaces face à cette nouvelle génération de téléphones.

Les gardiens des prisons s’interrogent : « Pourquoi les prisonniers utilisent-ils cette marque de téléphone spécifique ? Leur technologie sophistiquée contourne-t-elle les brouilleurs en place ? » Ils ne mâchent pas leurs mots. « La frustration est palpable. Si ces téléphones passent, c’est qu’il y a une faille quelque part. On se demande si les criminels ne sont pas mieux équipés que nous », redoutent-ils. ‘
Pour nos sources, « ces trouvailles relancent le débat sur l’axe prisonniers-gardiens des prisons. L’utilisation de téléphone portable, souvent au cœur de trafics, reste l’un des outils les plus recherchés par les détenus, permettant de coordonner des activités illégales en dehors de la prison ».

L’administration carcérale confirme la découverte de trois téléphones Samsung Galaxy Z Flip ces dernières semaines à la prison centrale de Beau-Bassin, un fait inédit selon leurs services. « Ce n’est pas normal », déclare-t-on, soulignant l’inquiétude grandissante face à l’introduction d’objets aussi sophistiqués dans un milieu pourtant hautement sécurisé. Mais comment de tels appareils, réputés pour leur taille imposante une fois dépliés, parviennent-ils à passer les contrôles ? 

« Il semble peu probable que ce type de téléphone soit introduit par des moyens corporels, en raison de ses dimensions. Nous privilégions l’hypothèse de drones », fait comprendre l’administration carcérale. Face à cette situation « inédite », l’administration carcérale est en état d’alerte. « C’est la première fois qu’un nombre aussi important de téléphones ultrasophistiqués est retrouvé en prison sur une si courte période, renforçant la nécessité de revoir les dispositifs de sécurité, notamment autour des cours extérieures où les objets pourraient être largués », termine-t-on.