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‘Princess Barbie’ : la crèche controversée de Stanley

La crèche « Princess Barbie », est sous les feux des projecteurs après le décès de la petite Grace.

La région de Stanley a été récemment secouée par une tragédie. La petite Grace, âgée de seulement trois mois, a perdu la vie dans des circonstances tragiques lundi. Son décès est attribué à une asphyxie provoquée par le contenu de son estomac. La petite était à son premier jour à la crèche « Princess Barbie ». Cela a déclenché une vague d’indignation dans la localité. Si certains habitants estiment que la crèche ne doit plus rouvrir ses portes, d’autres sont d’avis que les ‘child caregivers’ ont toujours pris grand soin des petits.

Impasse Emile Laval, Stanley. La crèche ‘Princess Barbie’, ceinturée d’un mur en pierre taillée et d’un portail en bois massif, n’a plus le droit d’opérer, et ce jusqu’à nouvel ordre. « Depi mo res isi, fer anviron 20 banane, mo kone ena sa lacres la. Li paret korek. Ena enn ta zanfan Stanley ki vinn isi », avance une habitante. 

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Un pâtissier abonde dans le même sens. « Mo kone touletan ti ena gardri dan sa sime-la ek tou dimounn par isi avoy zot zanfan », dit-il, précisant toutefois que ses enfants ont fréquenté une autre crèche. « Kan mo bann zanfan ti tipti, gardri lamem pa tiankor ekziste. Mo pli gran ena 30 an. Dapre mwa gardri-la bizin ena omwin 20 an », indique ce père de famille.

Un chauffeur de taxi, habitant non loin, se dit « très attristé » par la disparition tragique de la petite Grace. Il pense que la crèche « Princess Barbie » doit « fermer ses portes définitivement » et que les gérants doivent « répondre de leurs actes devant la justice ». « Mo res isi depi senk an. Monn aprann ki gardri-la ekziste depi 20 an parla ek touletan li ti ilegal. Plito al rod enn gardri ki anrezistre gouvernman », dit-il. 

Z., âgé de 17 ans et en Grade 10 dans un collège de Rose-Hill, confie avoir fréquenté à la crèche « Princess Barbie ». « Monn al sa lakres-la. Otan ki mo rappel, personnel inn touzour tret mwa bien », confie-t-il. La tante de l’étudiant indique que c’est « la première fois que la crèche se retrouve au cœur d’une polémique ».

Flou

« Zame nounn gayn problem ar sa gardri-la. Boukou zanfan vinn isi. Les ‘child caregivers’ prennent soin des enfants et leur donnent également le bain. Ena fami inn amenn tou zot zanfan dan gardri-la telma so servis bon. Zot get zanfan bien laba. Sinon pa ti pou ena otan zanfan vinn isi. Nou res lamem. Si nou ti tann kitsoz nou ti pou dir. Mais nous n’avons jamais entendu de reproches concernant cette crèche. Pa tann tapaz ditou. C’est tranquille à l’extérieur comme à l’intérieur », fait ressortir la tante.

Mais comment expliquez-vous qu’un bébé de trois mois soit décédé dans des circonstances tragiques ? « C’est flou. C’est regrettable qu’un tel incident ait pu se produire. Les coupables devront définitivement répondre de leurs actes devant la justice », souligne-t-elle.

Sheila Bappoo plaide pour la réintroduction du ‘Child Watch Network’

Sheila Bappoo, ancienne ministre de la Protection de l’Enfance et du Planning Familial, a plaidé en faveur de la réintroduction du ‘Child Watch Network’ qu’elle estime être un élément crucial dans la lutte pour la sécurité des enfants. Elle a souligné que le ‘Child Watch Network’ serait un atout précieux dans cette lutte. 

Sheila Bappoo a également commenté la caution de Rs 6 000 imposée à la ‘Child caregiver’ de la crèche Princess Barbie en échange de sa remise en liberté conditionnelle. Elle a insisté sur la nécessité d’entreprendre des actions immédiates en vertu de la Children’s Act. Elle a rappelé qu’un être humain, un nourrisson de trois mois, a perdu la vie, soulignant ainsi l’importance cruciale de la sécurité des mineurs. 

Dans le cas de l’enfant de sept mois présentant des blessures corporelles, Sheila Bappoo a plaidé en faveur de l’installation de caméras dans les crèches afin de surveiller attentivement toutes les activités s’y déroulant. 

La direction de la crèche : « Vous vous êtes trompé de numéro »

La direction de la garderie Princess Barbie a été sollicitée au téléphone vendredi soir pour une déclaration concernant les allégations de mauvais traitements. « Vous vous êtes trompé de numéro. ‘Ounn rat dimounn la. Non. Ounn rat nimero », a-t-on fait comprendre.

 

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