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Prevention of Terrorism (Amendment) Bill : clash Mohamed/Collendavelloo

Les points soulevés par l’élu du Parti travailliste ont déplu à la majorité, surtout Ivan Collendavelloo. Et la longueur de son discours également. Les deux hommes en sont arrivés à l’affrontement verbal.

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Shakeel Mohamed, chef de fil du Parti travailliste au Parlement, a irrité plusieurs membres de la majorité. Son discours d’environ une heure sur la PoTA a constamment été interrompu, surtout par Ivan Collendavelloo, qui n’a pas manqué d’exprimer son agacement et son mécontentement. Le ministre a même utilisé le terme «m…..p» à l’encontre du député du Parti travailliste.

Les hostilités ont démarré dès que Shakeel Mohamed a mentionné que le leader son parti, Navin Ramgoolam, avait déclaré en 2002 qu’il était contre la PoTa et qu’il ne croyait pas dans l’existence d’armes de destruction massive en Iraq. «Pena pli gran mansonz ki sa! Zame li pann dir sa!» a rétorqué Collendavelloo.

À la suite d’un autre «menti!» lancé en position assise, Shakeel Mohamed a alors répliqué : «Let the sleeping dog lie.»  La deuxième interruption intervient quand le député rouge assure qu’il n’y a pas eu une, mais plutôt quatre arrestations sous la PoCA depuis que la loi existe. «To pe invente!» lance le ministre à Mohamed. 

Vers la fin du discours de Shakeel Mohamed, Anil Gayan et Collendavelloo s’y mettent à deux. «What a shame,» lance Anil Gayan, suivi par Ivan Collendavelloo qui déclare à ses compères de la majorité : «For one hour! [...] Enn m…p kumsa!». Ce qui fait sortir Shakeel Mohamed de ses gonds, réclamant l’intervention de la speaker.

Cependant, quand cette dernière demande au ministre de confirmer qu’il a bien utilisé le terme «m..p», ce dernier choisi de mentir : «No, I did not!»  Le discours de Shakeel Mohamed était un fait un réquisitoire contre le Commissaire de police et la force policière en générale. Il a pris pour preuve les quatre occasions où la PoTA a été utilisé, à tort.

«Est-ce que la force policière comprend ce qu’est un reasonable suspicion?» s’est-il demandé, reprenant les termes de la loi autorisant des arrestations sans mandat d’arrêt. Le député a également ironisé sur le sens de «item of clothing» comme matière à arrestation : «Est-ce que cela doit être un T-shirt où on peut lire ‘je suis un terroriste’?»

 

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