Prétendant devoir faire un appel urgent: il vole les téléphones portables de cinq femmes

Cinq vols de portable avaient été enregistrées dans la région de Flacq, depuis plus d’une semaine. Des femmes s’étaient laissées séduire par un motocycliste qui les abordait et disparaissait avec leur tétléphone. Les limiers de la Field Intelligence Unit (FIU) de l’Eastern Division ont mis hors d’état de nuire un voleur. Shezad Sohun, un habitant de Bel-Air de 24 ans, a été arrêté samedi par les hommes du sergent Luchmun. Il a avoué le vol de cinq téléphones portables, dont un I-Phone 5s. Son modus operandi:s’arrêter auprès d’une femme pour lui demander son cellulaire pour effectuer un appel urgent, une fois le téléphone en main, il s’enfuit. Depuis plus d’une semaine, cinq vols de téléphone portable avaient été rapportés dans la région de Flacq : deux au Super U, deux autres à Argy et un autre à Saint-Rémy. Les victimes sont des femmes. Le suspect circulait à bord d’une motocyclette et ciblait des femmes. Il les convainquait en prétextant un grave problème, qui nécessitait qu’i fasse un appel. Les femmes se laissent séduire par ses paroles et, dès que le malfrat a le téléphone en main, il prend la clé des champs. L’individu avait attaché un autre casque intégral à l’arrière de sa motocyclette pour cacher sa plaque d’immatriculation.

« Je vole, car je ne veux pas travailler »

Interrogé par les enquêteurs, Shezad Sohun explique son geste. « Je vole, car je ne veux pas travailler. Avec l’argent obtenu, je m’achète de la nourriture », dit-il dans sa déposition. Shezad Sohun affirme avoir vendu les cinq cellulaires volés à un commerçant indien à Flacq. Meman Imaran Musabhai, 34 ans, le commerçant indien a été arrêté et les cinq téléphones ont été récupérés. Dimanche, les deux suspects ont comparu devant la Bail and Remand Court. Shezad Sohun a été provisoirement inculpé de « larceny snatching » et le commerçant de recel («possession of stolen property»). La police ayant objecté à leur remise en liberté, les deux individus ont été conduits en cellule policière. L’enquête est menée sous la supervision du S.P. Jogoroo.