Une gérante en restauration de 51 ans a porté plainte après avoir été agressée par un inconnu samedi. Elle affirme qu’il lui a volé son sac à main qui contenait Rs 80 000. Selon ses dires, l’homme l’a traînée dans les escaliers menant au parking d’un centre commercial à Riche-Terre.
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Tout s’est passé tellement vite que Vadi (prénom modifié) ne s’est pas immédiatement rendu compte qu’elle était blessée. Mais une chose est sûre : cette femme de 51 ans, qui est gestionnaire d’un établissement de restauration, n’est pas près d’oublier la mésaventure qu’elle a vécue le samedi 9 avril 2022. Elle a été agressée par un inconnu dans les escaliers menant au parking d’un centre commercial à Riche-Terre. Il l’a dépouillée de Rs 80 000, somme appartenant à son employeur et qu’elle devait utiliser pour acheter des ingrédients.
Il était 8 h 30 quand tout a commencé. Ce jour-là, Vadi venait tout juste de descendre d’un taxi à hauteur de l’autoroute M2, non loin du centre commercial, quand elle a pris la direction des escaliers menant au parking. Elle transportait les Rs 80 000 dans son sac à main.
Alors qu’elle prenait les escaliers, elle a aperçu un jeune homme à l’allure suspecte debout sur la première marche. « Mon sixième sens m’avertissait qu’il m’attaquerait. Mais je me suis dit que rien n’allait se produire, vu que la circulation était assez dense. Je me suis aussi dit que de toute façon, les automobilistes au rond-point viendraient sans doute à ma rescousse s’il m’arrivait quelque chose. J’avais tort… », raconte la quinquagénaire.
Après avoir monté toutes les marches, elle a senti que l’homme en question voulait lui arracher son sac. « Monn rod anpes li. Monn tini mo sak e mo pann large. Linn trenn mwa lor leskalie-la ziska anba. Monn lit inpe letan ek li. Monn kriye. Monn sipliy li arete. Me li pann reponn. Mo sak finn al kase. Linn resi pran li ek linn sove », raconte-t-elle.
Ayant vu toute la scène, un motocycliste a tenté de pourchasser l’homme, en vain. Selon Vadi, ce dernier s’est engouffré dans un buisson avant de disparaître dans la nature. Elle souligne que cela s’est passé tellement vite qu’elle ignorait, dans un premier temps, qu’elle était blessée. « Letan mo pas mo lame lor mo latet, mo trouv disan. »
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