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Premiers essais autorisés pour un taxi volant électrique

L'agence de sécurité aérienne de l'Union européenne (EASA) autorise Volocopter à effectuer des vols avec son taxi volant électrique. Les premiers vols auront lieu en région parisienne avant leur expérimentation à Paris pour les Jeux olympiques 2024. Le chemin reste encore long.

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Une étape importante vient d'être franchie pour l'allemand Volocopter. L'autorisation de l'EASA délivrée le 24 juin pour son drone VC200-2 va lui permettre de réaliser des vols d'essai à l'aérodrome de Pontoise, situé dans le Val d'Oise en région parisienne. Une excellente nouvelle pour le constructeur après le vol de démonstration de son Volocopter 2X à l'occasion du Paris Air Forum. C'est la première autorisation de l'agence de la sécurité aérienne de l'Union européenne qui s'attend à recevoir beaucoup d'autres demandes devant la multiplication des projets de taxis volants en Europe. Le certificat permet aux fabricants de drone et exploitants d'obtenir une vérification de la conception par l'agence avant de se voir accepter ou refuser l'autorisation conditionnelle.

Volocopter a déposé sa requête le 31 mai dernier pour son VC200-2. On remarquera la rapidité de réponse de l'agence, qui n'a eu besoin que de trois semaines pour examiner, puis accepter le dossier. Patrick Ky, directeur exécutif de l'EASA a déclaré sur le site de l'agence : "Le peu de temps nécessaire pour émettre le rapport de vérification de la conception démontre que l'EASA est capable de développer des outils flexibles adaptés au risque de l'exploitation du drone et aux besoins du marché".


L'EASA réfléchit déjà aux réglementations

L'entreprise allemande peut dorénavant exploiter son drone dans une zone à faible risque clairement délimitée, mais possiblement à proximité d'espaces plus contraints. Le VC 200-2 est un prototype de Volocopter contenant une brique technologique pour le vol autonome. Les briques technologiques sont des éléments fondamentaux comme des systèmes d'exploitation ou encore des bases de données. Ces "briques" s'assemblent ensuite conformément à un modèle prédéfini pour fournir une fonction technologique. Ici, le vol autonome.

Si les nouvelles sont largement positives, l'EASA table déjà sur les réglementations futures au niveau du trafic, de l'écologie, de la sécurité ou encore du bruit. Le chemin reste encore long avant l'exploitation de ces taxis volants autonomes en milieu urbain à cause des contraintes de sécurité, de population, d'obstacles ou encore de régulation de ce trafic. D'ici à 2024, tout est encore possible pour les Jeux olympiques, mais il serait étonnant de voir des taxis volants en ville avant la fin de la décennie.

Axel Barre

 

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