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Première réunion du Drug Offenders Administrative panel : des travailleurs sociaux plaident pour une distinction entre le consommateur, le trafiquant et le fabriquant

La première réunion du Drug Offenders Administrative Panel s'est tenue dans la matinée de ce jeudi 22 octobre dans les locaux du bureau de l’Attorney General.

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Objectif : se pencher sur les recommandations du rapport Lam Shang Leen pour venir de l'avant avec de nouvelles mesures ou des amendements aux lois déjà existantes. Plusieurs modèles ont été évoqués. Parmi, le modèle portugais, comme indique Kunal Naik, le directeur de Pils (Prévention Information Lutte contre le SIDA), qui y a participé. Il a évoqué la nécessité de faire la distinction entre le consommateur, le trafiquant et le fabricant, entre autres, dans la chaîne du trafic de drogue.

« Le modèle portugais a été mis en place en 2001. L’une des recommandations préconisées par un panel d’experts est la mise sur pied d’un système de décriminalisation de l’usage de drogue. Les experts préconisent aussi que les consommateurs ne soient pas emprisonnés. (…). C’est non seulement le gouvernement, mais également les forces légales qui doivent faire la distinction entre le consommateur et le ‘dealer’ », a expliqué le directeur de Pils.  

Marlène Karine de Chrysalide, elle, s'est attardée sur les aspects de la drogue qui affectent plus les femmes. « Lorsqu’un homme consomme de la drogue, il ne s’inquiète pas trop de sa famille. Cependant, lorsqu’une femme, surtout une mère de famille la consomme, c’est toute la famille qui est ébranlée. Quand elle sort de prison ou quitte un centre de réhabilitation, elle doit faire face à des responsabilités familiales. Elle se trouve dans le besoin de trouver un emploi, un logement et des moyens pour grandir son ou ses enfants », a-t-elle souligné.

 

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