Le pays connaît une pénurie de thon. C’est ce qu’a souligné Prem Koonjoo, ministre de l’Économie océanique et des Ressources marines à Trevessa House, Mer Rouge à l’occasion d’un atelier de travail de l’International Maritime Organisation. Il participait au Women Managers in the Maritime Sector in Eastern and Southern Africa (WOMESA)
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Le ‘seafood sector’ va mal. Le ministre l’a confirmé. « Une délégation est partie en Europe et le ministre des Affaires étrangères Vishnu Luchmeenaraidoo nous aide sur ce dossier. Il y a une pénurie de thon, mais nous ne sommes pas dans le rouge. Je ne peux dire quel volume nous manque. Il y a aussi pénurie de poissons dans nos lagons. Les gens ne suivent pas nos consignes. Malgré la fermeture de la pêche à la pieuvre, certains continuent de pêcher, idem pour les petits poissons », déplore-t-il.
Ashok Subron, animateur de Rezistans ek Alternativ, rappelle que Maurice dispose d’une vaste zone océanique et a signé des accords avec l’Union européenne pour vendre le thon pêché dans nos eaux. « Or, il faut mendier auprès de l’UE pour importer du thon non pêché dans nos eaux pour alimenter les usines du pays. Il est temps de revoir le ‘seafood sector’. Il faut instaurer un comité tripartite pour préserver les 8 000 emplois du secteur.»
Prem Koonjoo rappelle que de plus en plus de femmes accomplissent des tâches autrefois dévolues aux hommes. « Dans le secteur maritime, il faut encourager l’emploi des femmes. Plusieurs d’entre elles suivent des cours à la Mauritius Maritime Training Academy pour s’engager à bord des bateaux de croisière. La situation de Port-Louis, entre l’Asie et l’Afrique, est un plus pour le pays.»
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