Le ministre des Finances commente la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne. Pravind Jugnauth participait, samedi dans le port, au lancement d’un « fast interceptor boat » et d’une « stop drug platform » de la Mauritius Revenue Authority.
Le ministre des Finances affirme que « nous devons respecter le vote exprimé par la population du Royaume-Uni » et rappelle qu’un comité interministériel, qu’il présidera, a été mis sur pied par le gouvernement, le vendredi 24 juin, en vue de se pencher et faire des recommandations sur les conséquences de la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne.
« Le choix des Britanniques aura des conséquences, notamment pour le Royaume-Uni. L’Écosse remet maintenant en question son association avec l’Angleterre et il y a des déclarations du côté de l’Irlande. Nous devons suivre l’effet politique, mais il y a aussi l’effet économique. Il y aura des répercussions sur le reste du monde, y compris Maurice. Un comité interministériel, que je préside, a été mis sur pied et regroupe d’autres camarades ministres. Nous avons un autre comité qui siège déjà, où j’ai eu l’occasion de rencontrer le secteur privé et nous avons pu faire un premier constat de la situation. Nous devons être vigilants », affirme Pravind Jugnauth.
C’est pour marquer ses 10 années d’existence que la Mauritius Revenue Authority (MRA) s’est procuré un bateau intercepteur, au coût de Rs 25 millions, auprès de la compagnie Goa Shipyard Limited, ainsi qu’un scanner pour conteneurs acheté auprès de la firme chinoise Nuctech Company Limited pour une somme de USD 2 740 000 (Rs 100 millions). Une plate-forme, visant à permettre au public de dénoncer les trafiquants de drogue, a également été installée sur le site de la MRA. Il s’agit de la Stop Drug Platform.
Dans son discours, le directeur général de la MRA, Sudhamo Lal, a indiqué que le nouveau scanner pour conteneurs « sera un outil important dans le combat contre la drogue ». Il a ajouté que l’organisme envisage de faire l’acquisition de scanners mobiles afin d’améliorer le contrôle des cargos dans le port et également à l’aéroport.
« Les récents événements démontrent que la mer est l’une des voies utilisées par les trafiquants de drogue. C’est la raison pour laquelle nous devons nous équiper de tous les moyens nécessaires en vue de maintenir une surveillance maritime dans le port et dans les zones entourant le pays », fait ressortir Vivekanand Ramburun, directeur de la douane mauricienne.
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