Pravind Jugnauth : "Hurdoyal m’a dit qu’il ne ferait aucun commentaire dans les médias sur ce qui s’est passé. Idem..."

*Il précise que Vikram Hurdoyal est toujours membre du parti Soleil.

*Le Premier ministre affirme que son « challenger » est Navin Ramgoolam

C’est la première réaction du Premier ministre après la révocation de Vikram Hurdoyal. Le Chef du gouvernement n’a pas voulu donner la raison ayant motivé sa décision. Cependant, il a déclaré que « mo assume pleinement mo responsabilite pou decision ki monn pran antan ki Premie minis… ».
 
Pravind Jugnauth, qui effectuait une « site visit » à Côte-d'Or ce mardi après-midi, a expliqué qu’il a rencontré Vikram Hurdoyal hier matin et qu'ils ont eu le temps de discuter. « Il m’a dit qu’il ne ferait aucun commentaire dans les médias sur ce qui s’est passé. Je respecte ses dires. Moi aussi, je ne ferai aucun commentaire à part ce qui est déjà connu du public ».

Le plus important, c'est que le travail continue, souligne le Premier ministre.

Y a- t-il eu un rapprochement entre Vikram Hurdoyal et le PTr ?
« A ma connaissance, il n’a rien dit sur le Parti travailliste. Il y a beaucoup de spéculations. Il y a beaucoup de choses qui sont dites qui ne viennent ni de moi, ni de lui », répond Pravind Jugnauth.

Si les membres de la presse ont insisté pour connaître les raisons derrière cette révocation, le Premier ministre n’a pas pipé mot.

« Linn revoke, pou mwa se du passé. Je ne vais pas faire de polémique. J’ai mes raisons », affirme le Premier ministre.

Et de préciser que Vikram Hurdoyal est toujours membre du parti Soleil. « Li ankor membre de mo parti ziska se zour ».

D’autres membres du cabinet sont-ils dans le viseur du Premier ministre ?
« Mo pa viz personn mwa. Mo responsab de mo parti. Monn dir mo ena bann prinsip, bizin ena discipline. Tou dimoun bizin dan lord dan discipline et respekte bann princip ».

Y a-t-il eu des principes qui n’ont pas été respectés dans ce cas ?
« Saken kapav tir so bann prop konklision », a répondu le Premier ministre.

Quid d’une élection partielle ? « Je suis prêt à faire face à toute éventualité. Demain, si un membre de l’Assemblée démissionne, évidemment, d’après la loi, il doit y avoir une élection partielle. On verra », affirme Pravind Jugnauth.

À une autre question de la presse, le Chef du gouvernement a précisé que son « challenger » est Navin Ramgoolam : « Si nou realiste, mo pou dir fransman mo challenger se li pa bann lezot ».