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Pravind Jugnauth : «Des trafiquants ont été avertis à l’avance des descentes de l’Adsu» 

Mardi, durant la tranche des questions au Premier ministre, Pravind Jugnauth a déclaré avoir appris que des citoyens se plaignaient d’avoir donné des informations à la police au sujet de trafiquants mais que celle-ci n’avait pas pris d’actions. Il a donné l’assurance que toute information jugée crédible « sera prise au sérieux ». 

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La drogue reste « un problème très sérieux ». C’est ce qu’a reconnu Pravind Jugnauth le mardi 21 juillet 2020, à l’Assemblée nationale, durant la tranche des questions au Premier ministre. Il répondait à une question du député mauve Deven Nagalingum. Le Premier ministre (PM) a précisé que dans le passé, il y a eu des cas dans lesquels « des trafiquants ont été avertis à l’avance des descentes de l’Adsu (Anti-Drug and Smuggling Unit ; NdlR) ». 

Le chef du gouvernement a ensuite ajouté avoir appris que des citoyens se plaignaient de cela : « Ils affirment avoir donné des informations mais que la police n’a pas pris d’actions ou a agi comme complice. » Dans d’autres cas, ce sont des gens habitant le même quartier que des trafiquants qui ont alerté ces derniers. 

Mais Pravind Jugnauth a donné l’assurance que quand il reçoit des informations, il les prend très au sérieux. « Je les refile au commissaire de police. Je lance un appel au public pour qu’il me fasse parvenir des informations si elles sont crédibles. Je leur donne l’assurance qu’elles seront prises au sérieux », a expliqué le PM. 

Quand les masques compliquent la tâche de la police 

L’obligation de porter un masque en public n’a pas que des avantages. Si elle sert à protéger les citoyens de la COVID-19, elle complique surtout la tâche de la force policière. « Cela peut partiellement influer sur l’identification de suspects lors d’un exercice de reconnaissance faciale », a indiqué Pravind Jugnauth, en réponse à une question d’Osman Mahomed, à l’Assemblée nationale le mardi 21 juillet 2020. 

Le député travailliste voulait savoir si le port du masque a un impact sur l’efficacité du réseau de caméras de surveillance du projet Safe City. « Il faut se rendre à l’évidence. Si quelqu’un fait tout pour ne pas être identifié en portant un masque, un bonnet et des lunettes, entre autres, ce sera forcément difficile de l’identifier à première vue. Mais en sus des caméras, la police utilise d’autres outils dans ses enquêtes », a affirmé le chef du gouvernement. 

Selon lui, les caméras de Safe City sont dotées des fonctionnalités pouvant donner des informations adéquates pour l’identification de suspects, et ce même s’ils portent des masques de protection. « Ceux-ci incluent des images de haute définition, infrarouges et des caméras PTZ (Pan/Tilt/Zoom) », a-t-il précisé.

 

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