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Pravesh Salabee : passionné de la coiffure 

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À 22 ans, Pravesh Salabee s’est associé avec sa tante pour gérer Jenny Coiffure, à la route Abattoir, Vacoas. Sa plus grande ambition est d’agrandir le business après avoir travaillé quelque temps sur un bateau de croisière. Rencontre...

Il pleuvait des cordes le jour de notre rencontre. Dans son salon, Pravesh brosse les cheveux d’une jeune femme. La dextérité avec laquelle il s’applique nous fait comprendre très vite qu’il est très à l’aise dans son métier. Satisfaite de son nouveau look, la cliente quitte le salon avec un grand sourire, en jetant un regard dans le miroir. 

Le jeune coiffeur explique que, de nos jours, les femmes soignent davantage leur look. D’où la nécessité pour lui de prendre davantage soin à ses clientes. Très à l’aise avec toutes les modes de coiffures féminines, Pravesh envisage de se lancer prochainement dans la coiffure de mariée. D’ailleurs, il fait remarquer que sa tante Jenny est une spécialiste dans ce domaine. Cette dernière apprend peu à peu les rudiments du métier à son neveu.

Jenny Coiffure accueille aussi les hommes. « Ils y viennent pour une coupe de cheveux, un rasage et même pour corriger leurs sourcils. En été, certains viennent pour un rasage du crâne. Les jeunes ont actuellement le craze pour le dégradé », précise Pravesh. Son salon dispose de tous les outils nécessaires pour répondre à l’appel des clients. « Certains apportent même des photos de tel ou tel design sur leur portable. D’autres veulent des coupes identiques à leurs footballeurs favoris. J’essaie de répondre au mieux à leurs attentes. Contrairement au passé, les hommes prennent davantage soin de leur look de nos jours », fait-il ressortir.

Pravesh
Outre le brushing, le jeune coiffeur fait aussi de la coloration.

Outre la coupe et le brushing, Pravesh fait aussi la coloration des cheveux. Exercice qu’il faut prendre des précautions, car certaines personnes sont allergiques avec certains produits, précise-t-il. « Heureusement, jusqu’à ce jour, aucun de mes clients n’a eu de problème. » 

Comment a-t-il pris goût à ce métier ? Le jeune coiffeur explique que « c’est en regardant travailler mon ami coiffeur. Je me rendais souvent dans son salon à Rose-Hill, région où j’habitais à l’époque. À chaque fois, j’étais fasciné par la transformation des clients après une coupe ou un brushing ou encore une coiffure. C’était un art pour moi.» 

Pravesh poursuit qu’après ses études secondaires, ne trouvant pas de travail, il s’est rendu à un job fair à Ébène. Là, il a appris qu’il y a beaucoup de possibilités pour les coiffeurs, notamment sur les bateaux de croisière. Ce qui le pousse à s’inscrire aux cours du Mauritius Institute of Training and Development (MITD) où il a fait un apprentissage d’une année pour la coupe féminine. « On pratiquait sur des mannequins », se souvient-il. Pour la pratique, il se rendait parallèlement dans le salon de sa tante. « Elle m’a beaucoup appris », précise-t-il. 

Pour parfaire sa connaissance dans ce domaine, Pravesh se rend sur des sites dédiés à la coiffure ou il achète des magazines spécialisés sur la coiffure et l’esthétique. « J’essaie toujours de les mettre en pratique. Certes, au début c’est difficile, mais à force de pratiquer on finit par y arriver », fait-il comprendre. Comme la coiffure ne cesse d’évoluer au fil des années, notre interlocuteur explique qu’il a besoin de toujours se renouveler à travers des travaux de recherche. 

En 2018, après ses cours, sa tante Jenny et lui se sont associés pour ouvrir Jenny Coiffure. Pravesh ne veut pas s’arrêter en si bon chemin. Il veut encore persévérer. Il désire s’y investir à fond pour agrandir le business. 

Jenny Coiffure se situe à la route Abattoir, Vacoas. Il est ouvert tous les jours de 8h30 à 17h30. 

 

 

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