Prashin Mutteea, 35 ans, habitant de Camp Bouillon, Argy, est décédé trois jours après avoir été victime d’un grave accident de la route survenu à La Source, Flacq, dans l’Est du pays.
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Retrouvé grièvement blessé sur l’asphalte, il avait été admis à l’hôpital SAJ, à Constance, depuis mardi soir en raison de blessures crâniennes importantes.
L’enquête policière est axée sur un cas de hit & run. Les enquêteurs comptent visionner les images des caméras de vidéosurveillance pour identifier le conducteur du véhicule impliqué.
L’accident s’est produit mardi, vers 20 heures, sur la route principale d’Argy, Flacq. Après sa journée de travail, Prashin Mutteea, gérant d’un salon de coiffure dans le quartier, avait passé du temps avec des amis avant de rentrer. En marchant, il aurait trébuché sur le trottoir et sa chute l’aurait projeté sur l’asphalte. Au même moment, une voiture de couleur bleue circulant en sens inverse l’a percuté, avant de poursuivre sa route. La police est intervenue rapidement, et Prashin Mutteea a été transporté d’urgence à l’hôpital. Il a sombré dans le coma, avant de succomber à ses blessures.
Au domicile des Mutteea, Geeta, la mère, est accablée. « Mo garson sorti travay, linn konie lor trotwar linn tom lor sime lerla loto inn kraz li. » Elle déplore que le conducteur de la voiture ait poursuivi sa route après l’accident. « Dimounn dir mwa ena video, mo pena kouraz get sa », ajoute-t-elle.
Dès que la nouvelle de l’accident leur est parvenue mardi soir, les Mutteea se sont précipités à l’hôpital SAJ. Peu après, Prashin a été transféré à l’hôpital SSRN, Pamplemousses, en raison de ses importantes blessures au crâne. Jeudi, avant son décès, Geeta raconte être partie lui rendre visite : « Li pa ti ena konesans, mo ti pe sipliye li pou li ouver so lizie. »
Vendredi, en rentrant d’une visite à l’hôpital, Geeta dit avoir appris le décès de son fils. Son décès a été attribué aux blessures à la tête subies lors de l’accident. Ses funérailles ont eu lieu dans la matinée du samedi 28 décembre, à Argy.
Désormais, les Mutteea réclament justice. « Lapolis bizin gagn dimounn-la », insiste-t-elle.
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