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Poursuivie pour blanchiment d’argent – Naserah Bibi Vavra demande l’arrêt du procès

Poursuivie pour blanchiment d’argent, Naserah Bibi Vavra, que certains appelaient auparavant « la Reine de Plaine-Verte » a comparu lundi 1er août en cour intermédiaire. Elle fait l’objet de dix chefs d’accusation de blanchiment d’argent, en violation des articles 3 (1) (b), 6 et 8 de la Financial Intelligence and Anti Money Laudering Act 2002.

Son avocat Shayfiudhin Noor-e-Shad Hussenee a formulé une motion d’arrêt du procès. Il a fait état du temps qu’a pris l’Independent Commission against Corruption (Icac) pour loger l’accusation. Il a souligné que les délits reprochés remontent à 2006 et l’acte d’accusation à 2015. La commission anticorruption, représentée par Me Atish Roopchand, a objecté à cette demande. La motion sera débattue le 18 novembre devant le magistrat Vijay Appadoo. Les délits auraient été commis de janvier à octobre 2006. Sous le premier chef d’accusation, il est reproché à Naserah Bibi Vavra d’avoir acheté une voiture de la marque Mercedes-Benz d’un dénommé N.R pour la somme de Rs 500 000. Une somme qui aurait été financée à travers un contrat par ABC Finance and Leasing Ltd et qu’elle aurait obtenue en faisant usage d’un faux relevé bancaire.

Selon les autres accusations, Naserah Bibi Vavra aurait effectué plusieurs dépôts (des sommes allant de Rs 10 000 à Rs 200 000) à la Baroda Bank. Ces sommes sont soupçonnées provenir du trafic de drogue. La prévenue a plaidé non coupable aux accusations.

L’Icac avait débuté son enquête sur la provenance des sommes d’argent de Naserah Bibi Vavra en 2012. La commission anticorruption avait demandé et obtenu, du juge en référé, la saisie-arrêt de son compte bancaire, de sa Mercedes Benz C200L Coupé Saloon et d’un terrain d’une superficie de 612 mètres carrés, à la rue Colofan, à Sainte-Croix. La jeune femme a été sommée, en vertu de l’ordre émis, d’expliquer la provenance de ses richesses et la nature du financement utilisé pour les acquérir. Les explications de la jeune femme étaient loin d’avoir convaincu les enquêteurs de l’Icac.

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