L’inspecteur Summun, enquêteur principal, a été longuement interrogé, le 14 mai 2019, par l’avocat de la défense sur les déclarations de la victime à la police. C’est dans le procès qu’intente le Directeur des Poursuites Publiques (DPP) à un maçon de 39 ans pour le viol d’une femme âgée alors de 27 ans. Délit commis le 6 juillet 2013 à Curepipe.
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Le maçon de 39 ans est poursuivi devant la cour intermédiaire pour viol. Il est accusé d’avoir agressé sexuellement une serveuse. Le délit a été commis le 6 juillet 2013 au domicile du prévenu, Curepipe. Le maçon a plaidé non coupable. Il est défendu par Me Drawnacharya Ortoo. La poursuite est assurée par Me Anuradha Purryag-Ramphul, Acting Principal State Counsel.
Le 14 mai 2019, l’inspecteur Summun, enquêteur principal, a témoigné en cour. Il a été longuement interrogé sur les déclarations qu’avait données la victime à la police. Celle-ci avait relaté que, le jour du délit, alors qu’elle revenait d’un supermarché de sa localité, elle avait rencontré l’accusé. Selon le témoin, la victime a dit que l’accusé l’avait traînée de force à son domicile où le forfait a été commis.
«Appel téléphonique»
Par ailleurs, l’avocat de la défense est revenu sur l’appel qu’a donné la victime le jour du délit. Celle-ci a contacté son époux pour lui révéler qu’elle a été victime de viol. L’inspecteur Summun a déclaré que la victime, le jour du délit, a trouvé refuge chez la tante d’une « amie » dans la localité où elle aurait été violée. Elle a alors demandé à celle-ci de lui permettre d’appeler son époux, car son portable n’avait pas de batterie. Alors, la tante lui a fait part qu’elle n’avait pas de crédit sur son téléphone. Toujours, d’après le témoin, la victime a placé sa carte SIM dans celui de la tante pour contacter son époux et qu’ensuite, elle s’est rendue au poste de police de Curepipe pour porter plainte contre le prévenu pour viol. Toutefois, le témoin a concédé que la police n’a pas enquêté sur les appels téléphoniques effectués par la victime le jour fatidique.
Après le témoignage du témoin, les magistrats Raj Seebaluck et Nidjiyya Dauhoo ont ajourné le procès au 8 juillet 2019.
De son côté, dans ses déclarations à la police, le prévenu a réfuté les dires de la plaignante. Il a relaté que celle-ci et lui entretenaient une relation extraconjugale. Et que le jour du délit ils ont eu des relations sexuelles et que la victime était consentante. Il a nié avoir fait usage de violence à l’égard de la victime et de l’avoir forcée à avoir des rapports sexuels avec lui.
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