Le verdict a été prononcé, le mercredi 1er août en cour intermédiaire. Un vendeur de 35 ans accusé de viol et sodomie a été exonéré de tout blâme. La cour a conclu que la version de la plaignante était douteuse, vu le nombre d’inconsistances relevé. Le vendeur a plaidé le consentement.
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Ce vendeur résidant à Grand-Baie répondait d’une accusation de sodomie et de viol. Il avait plaidé non coupable. Il était accusé d’avoir sodomisé sa belle-sœur, le 24 mars 2014 et de l’avoir violée le 5 mai 2014. Délits qui auraient été commis à son domicile.
Dans sa version, la plaignante, 32 ans, a déclaré qu’elle vivait avec ses beaux-parents et que son beau-frère et elle occupaient le rez-de-chaussée. Le 24 mars 2014, elle revenait des toilettes quand son beau-frère, qui était derrière elle, l’aurait coincée contre un mur et l’aurait sodomisée. La plaignante dit s’être défendue, mais en vain. Elle aurait tenté de hurler, mais n’a pas réussi. Elle était dans un état de choc et a couru vers sa chambre lorsque son beau-frère l’a relâchée. La jeune femme soutient n’avoir rien relaté de l’incident à qui que ce soit, mais s’est confiée à sa tante paternelle quand elle est devenue dépressive.
« La crédibilité mise en cause »
La jeune femme allègue aussi que le 5 mai 2014 son beau-frère l’aurait violée. Selon la plaignante, il revenait de chez sa belle-mère et l’aurait traînée de force dans sa chambre. Il l’aurait projetée sur le lit avant de la violer. Ce n’est que le lendemain qu’elle s’est rendue chez sa tante pour relater son calvaire.
Le beau-frère a catégoriquement nié les allégations formulées contre lui. Il a soutenu que sa belle-sœur et lui entretenaient une relation amoureuse et qu’ils avaient eu des relations sexuelles consenties. Ce n’est que quand sa femme a découvert leur relation que les choses se sont corsées.
Les magistrats Pranay Sewpal et Ida Dookhy-Rambarun ont relevé plusieurs inconsistances dans la version de la plaignante. Pour eux, elle n’était pas convaincante et ses dires n’étaient pas plausibles. La cour estime que la version de la jeune femme est douteuse et affecte sa crédibilité. La cour ne peut donc se fier à son témoignage. Les magistrats ont ainsi accordé le bénéfice du doute au beau-frère.
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