Pour une histoire de bouteille: un trentenaire agressé par un vigile dans un supermarché

Un Curepipien allègue avoir été malmené par un vigile dans un supermarché alors qu’il vidait le contenu d’une bouteille de vin dans un autre récipient. Pourtant, affirme le père de famille, la caissière lui avait dit qu’il pouvait le faire. Il a porté plainte à la police. Venu faire des emplettes avec son épouse et deux cousins dans un supermarché, Jean Philippe était loin de se douter qu’il se ferait malmener. Cet habitant de Curepipe, âgé de 39 ans, affirme avoir été agressé par un agent de sécurité. Le trentenaire a porté plainte au poste de police de Curepipe. Il soutient qu’il ne restera pas les bras croisés et qu’il entamera des procédures légales contre le vigile. « Mo swete ki lapolis vizionn kamera sirveyans pou trouve ki kalite tretman kliyan pe gagne laba. » L’incident s’est produit le dimanche 20 mars. Il était environ 8h45 quand Jean Philippe est arrivé au supermarché. Après avoir acheté quelques provisions, incluant une bouteille de vin, il est passé à la caisse. Le trentenaire a alors demandé à la caissière s’il pouvait ouvrir la bouteille d’origine et verser le contenu dans une bouteille en plastique, pour plus de discrétion au moment de partir. La préposée a acquiescé. « Kesier-la la finn dir mwa wi me al inpe pli lwin pou pa bloke kot lakes », raconte Jean Philippe. Alors qu’il s’attelait à verser le vin dans une autre bouteille, un agent de sécurité, affecté au supermarché, serait venu vers lui et aurait commencé à l’insulter devant ses proches, lui demandant, dans la foulée, de sortir. « Li vini, li koumans insilte mwa ek dir mwa al fer sa deor. Mo dir li mo’nn demann kesier permision. San ki mo atann, linn donn mwa enn kou ek so walkie-talkie lor mo figir. » Le vigile, allègue Jean Philippe, l’aurait ensuite tiré de force à l’extérieur avant de lui infliger plusieurs coups de poing devant les autres clients.  Le trentenaire déplore le fait que ni l’employée, ni le responsable du supermarché ne soient intervenus. « Mo finn dir sa azan sekirite-la mo pou al denons li lapolis ek osi a traver media. Li dir mwa : ’Gete kot to anvi ale, personn pa pou kapav fer mwa nanye’ », soutient Jean Philippe. Le père de famille, qui s’en est sorti avec des ecchymoses au visage, s’est rendu à l’hôpital Victoria, Candos, pour y recevoir des soins. Du côté de la police, l’on affirme qu’une enquête est en cours pour faire la lumière sur cette affaire.