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Pour une affaire de succession : une femme agressée par ses proches et sa maison saccagée

Pour une affaire de succession La plaignante s’est réfugiée chez des amis par mesure de précaution.

Le dimanche 20 octobre dernier, une habitante de Rose-Belle âgée de 39 ans a été agressée par ses proches. Ces derniers ont débarqué en force chez elle pour lui réclamer une partie de la maison où elle vit. Comme la victime refusait d’ouvrir la porte, ses proches, armés de gourdins et de barres de fer, ont saccagé sa maison.  La victime, qui a quitté les lieux sous escorte policière, s’est réfugiée chez des amis en attendant que les choses se calment.

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La victime raconte que l’incident a débuté aux alentours de 13h30 le dimanche 20 octobre quand une de ses proches, qui était accompagnés par d’autres personnes, est venue lui demander de la laisser entrer. « Zot dire moi zot bizin gagne deux la chambre dans la case la, parski zot banne héritiers. Mone refuse ouvert la porte », raconte-t-elle. C’est alors qu’ils ont forcé la porte de la cour pour accéder à l’intérieur. « Par mesure de précaution, j’ai décidé de verrouiller la porte de la maison et j’ai ensuite téléphoné à la police de Rose-Belle. Suite à quoi, des policiers sont venus et ont parlé avec mes proches. Ils m’ont aussi dit de rester à l’intérieur de la maison », raconte la victime. Cette dernière explique qu’une demi-heure après, ses proches ont commencé à lancer des pierres et ont fait voler en éclats les vitres de la fenêtre et la porte de la maison. La victime, qui a reçu un coup de pierre au ventre, a une fois de plus sollicité l’aide de la police. Une équipe ERS a débarqué sur place 30 minutes plus tard. « Mes proches étaient toujours présents et les policiers m’ont aidée à quitter la maison et m’ont conduite au poste de police de Rose-Belle », dit-elle. 

Cependant, une fois arrivée au poste de police, la victime, qui est diabétique, s’est sentie mal et a perdu connaissance. La police l’a conduite à l’hôpital où elle a reçu des traitements, mais elle a refusé d’être admise, craignant pour sa sécurité. Ce n’est que le vendredi 25 octobre que la victime a été en mesure de consigner une déposition au poste de police de Piton pour « damaging property ». Elle n’a pas encore estimé la valeur des dégâts. Le même jour, la police l’a accompagnée chez elle avec le photographe de la police. Ce dernier a pris des photos de la maison endommagée. 

Depuis cet incident, l’habitante de Rose-Belle, craignant pour sa sécurité et sa vie, a préféré se réfugier chez des connaissances jusqu’à ce que la police prenne les mesures nécessaires contre ses agresseurs. Pour sa part, la police a ouvert une  enquête.

 

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