La Police Family Protection Unit fusionnera avec la Family Support Unit pour un meilleur encadrement des victimes de violence domestique. Une dizaine de bureaux seront ouverts à travers le pays pour plus de proximité avec le public. Au niveau de la Police Family Protection Unit, on avance que cette fusion vise surtout à « offrir un service intégré » aux victimes. Le lancement officiel de la nouvelle plateforme se fera dans quelques semaines.
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Sous un seul chapeau pour un meilleur encadrement. C’est la devise de la fusion entre la Police Family Protection Unit et la Family Support Unit du ministère de l’Égalité des genres, du Développement de l’enfant et du Bien-être de la famille. Selon des renseignements, les autorités apportent les dernières retouches avant le lancement du nouvel organisme. Dans la pratique, explique un haut fonctionnaire dudit ministère, les victimes de violence domestique bénéficieront de toutes les informations, de l’encadrement et autres conseils sous une seule plateforme. Il y aura des échanges de dossiers dépendant de la nature des cas.
Valeur du jour, les officiers de la Police Family Protection Unit prodiguent des conseils ou ont recours à la médiation pour essayer de traiter les cas de violence dans les couples. Des Protection Orders émis par la Cour suprême sont aussi délivrés si besoin est. La Family Support Unit, qui réunit des fonctionnaires du ministère, se charge de suivis psychologiques et s’occupe des admissions dans des abris, entre autres. « La finalisation de la fusion est en cours. La date du lancement de la nouvelle plateforme n’a pas été encore dévoilée. Le nouveau service appellera les policiers et fonctionnaires du ministère de l’Égalité des genres à une étroite collaboration. Une dizaine de bureaux seront répartis à travers le pays et un minimum de 10 officiers (5 policiers et 5 fonctionnaires), seront au service des victimes », explique notre source du ministère.
2 000 cas par an
La fusion entre ces deux unités serait très suivie au niveau du bureau du Premier ministre. Un conseiller, sous le couvert de l’anonymat, avance que c’est la Police Family Protection Unit qui a eu pour tâche de donner des directives par rapport aux cas qui seront traités et des mesures prises. Sollicité, l’état-major de la Police Family Protection Unit explique que la majorité des cas de violence domestique rapportés sont liés à l’infidélité, à l’alcool et à la drogue. À ce jour, explique-t-on, près de 2 000 femmes sont victimes de violences domestiques dans les foyers mauriciens chaque année. « Le nombre de victimes est conséquent. D’où le fait que nous prodiguons des conseils aux couples et nous tenons des sessions de médiation au lieu d’avoir recours à la justice », poursuit un membre de la Police Family Protection Unit.
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