Le patron de Fashion Style est en quête d’un troisième Variation Order. Rakesh Gooljaury veut obtenir la permission des autorités judiciaires pour effectuer un voyage en Europe.
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L’homme d’affaires souhaite y négocier avec les principales marques vestimentaires ayant décidé de mettre un terme à leur partenariat après sa condamnation, pour entente délictueuse, dans l’affaire du cambriolage survenu au bungalow de Navin Ramgoolam, en juillet 2012. Rakesh Gooljaury a sollicité un cabinet d’avocats, qui compte en tant que membres Me Joy Beeharry et l’ex-juge Paul Lam Shang Leen, qui agit comme consultant, pour tenter de sauver son business. Celui-ci a été placé sous administration judiciaire, sur ordre de la Cour suprême, suivant la demande d’un consortium de banques comprenant la MauBank – ex-Mauritius Post and Cooperative Bank (MPCB) – et l’Afrasia. André Bonieux et Yogesh Basgeet, du cabinet PricewaterhouseCoopers, contrôlent sept sociétés dans lesquelles Rakesh Gooljaury a des intérêts : Designer Labels, Fashion Style, Goman, Jack Intl, La Nicolière Development, Prites et Pro Fashion. Celles-ci doivent plus de Rs 800 millions obtenues sous l’ancien gouvernement auprès de différentes banques. Notamment une enveloppe d’un demi-milliard de roupies auprès de l’ex-MPCB. La marque Mango a déjà décidé de négocier avec la société New Trend, dirigée par l’ancien bookmaker et ancien propriétaire d’écurie Paul Foo Kune. Celle-ci est représentée par l’avocat Shakeel Mohamed. « New Trend n’a rien à voir avec Fashion Style. Paul Foo Kune n’a pas acheté la marque Mango à Rakesh Gooljaury, comme certains voudraient le faire croire. Cette marque a simplement décidé de ne plus travailler avec Rakesh Gooljaury », indique l’homme de loi.
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