Aajeswar, un quinquagénaire de Terre-Rouge, a sollicité les services d’un entrepreneur (contracteur) pour le coulage d’une dalle pour la construction d’un étage de sa maison. Sauf que la dalle n’a jamais été coulée et que l’entrepreneur s’est volatilisé avec l’argent !
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Le prétendu entrepreneur avait visité le site de construction, le 17 avril 2017, et Aajeswar avait effectué le paiement, le même jour, soit une somme de Rs 78 000. Un montant qu’il avait emprunté à la Mauritius Housing Company Ltd (MHC) pour financer ces travaux. « L’individu m’avait promis que le travail serait fait vers le 24 avril, mais il n’est jamais venu. Je me suis rendu à la compagnie qui l’employait. Là, on m’a informé, qu’effectivement, ma requête était listée sur le logiciel de la compagnie, mais qu’aucun paiement n’avait été effectué. Je suis tombé des nues »,a-t-il expliqué. Une plainte a été consignée au poste de police de la région par Aajeswar. Ce dernier indique qu’il attend depuis plus d’un an. « À chaque fois que je me rends au poste de police pour savoir où en est mon dossier, personne n’est en mesure de m’éclairer », proteste-t-il.
La rédaction a contacté l’inspecteur Shiva Coothen, du Police Press Office pour plus d’information. Il demande à Aajeswar de patienter, « car son dossier est bouclé et sera référé à l’autorité compétente pour action. Son cas sera logé en cour bientôt. Les policiers ont déjà interrogé le ‘contractor’. Nous attendons l’avis du bureau du Directeur des poursuites publiques. L’entrepreneur sera poursuivi pour escroquerie (‘embezzlement’) », rassure l’inspecteur. Il ajoute qu’Aajeswar peut aussi loger une plainte au civil contre l’entrepreneur pour réclamer des dommages, et que ce sera une action indépendante de celle qui est engagée par la police en ce moment.
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