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Postes à remplir : le casse-tête

Des postes de plus haute importance sont vacants pour diverses raisons. Au plus haut niveau, l’on s’affaire à remplir les cases et à satisfaire candidats déchus, directeurs de campagne, anciens députés et ministres et chef agents, entre autres. Petit passage en revue.

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Ambassades : le Graal

Les postes d’ambassadeurs sont considérés comme étant le Graal. C’est la crème de la crème. Un politicien qui n’a pas de députation ne peut mieux rêver que de se voir offrir le titre d’ambassadeur ou de Haut-commissaire lorsqu’il s’agit des pays du Commonwealth. Pas de mandants à satisfaire, loin des yeux du public et la garantie d’être en poste jusqu'à la fin du mandat du gouvernement que l’on sert. À ce niveau, le Bureau du Premier ministre ne compte pas faire apporter de grands changements. Toutefois, il lui faudra trouver un remplaçant pour Sooroojdev Phokeer, devenu Speaker de l’Assemblée nationale la semaine dernière. Ce dernier était ambassadeur de Maurice à Washington depuis le 3 août 2015, et ce jusqu'à sa démission en marge de la campagne électorale.

Maya Hanoomanjee remplace Jugdish Goburdhun, l’actuel  Haut-commissaire de Maurice en Inde. L'annonce a été faite par le Premier ministre vendredi après-midi. 

Une autre nomination confirmée vendredi est celle de Showkutally Soodhun à l'ambassade de Maurice en Arabie saoudite. Il s'occupera également d'autres pays de la région arabe.

Air Mauritius : Sans président depuis sept mois

La compagnie nationale d’aviation est à la recherche d’un président du conseil d’administration. Arjoon Suddhoo, qui avait été nommé en mars 2015, a démissionné le 30 avril dernier pour prendre le poste de Deputy Secretary-general du Commonwealth. Depuis ses sept derniers mois, c’est Yoosuf Salemohamed, membre du board d’Air Mauritius, mais aussi président de la SICOM (State Insurance Company) qui assure l’intérim. Le Bureau du Premier ministre devra aussi nommer un remplaçant pour Prakash Maunthrooa qui était membre du conseil d’administration depuis 2015. Celui-ci a démissionné il y a une dizaine de jours suite à sa condamnation dans l’affaire Boskalis. Il était également membre du board de la State Bank of Mauritius, la SICOM, entre autres.

IBA et ICTA ont besoin d’un nouveau président

L’Independent Broadcasting Authority (IBA) et l’Independent Communication Technologies Authority (ICTA) ont besoin d’un nouveau président du conseil d’administration. Mahmad Aleem Bocus était devenu candidat de l’Alliance Morisien à la circonscription no 3 (Port-Louis Maritime/ Port-Louis Est), mais a été battu aux élections générales. À priori, il ne devrait pas récupérer son poste. Les deux organismes devraient être régis par une seule personne, car l’intention est de les fusionner. 

State Trading Corporation : Directeur-général wanted

Depuis la démission de Rajanah Dhaliah, qui est devenu Parliamentary Private Secretary (PPS) grâce à son élection au scrutin du 7 novembre dernier, la State Trading Corporation (STC) se retrouve sans directeur-général. Pour ce poste, la possibilité existe qu’un appel à candidatures soit lancé.

Postes a pouvoirEconomic Development Board : Un professionnel de haut niveau recherché

François Guibert aura passé en tout et pour tout 15 mois à la tête de l’Economic Development Board (EDB). Outil essentiel pour attirer de l’investissement direct étranger, cet organisme ne peut rester trop longtemps sans Chief Executive Officer. Le départ du Français, devenu effectif vendredi, n’est nullement lié aux élections, mais plutôt à une divergence de vues. C’est ce qui a mené le conseil d’administration à mettre un point final à son contrat de travail le 20 novembre dernier. En attendant de trouver un nouveau Chief Executive Officer, c’est Ken Poonoosamy, actuellement Deputy CEO, qui assure la gestion de l’EDB. L’organisme a été impliqué dans une tempête médiatique durant les élections générales à travers le « Serenity gate ».

Independent Police Complaints Commission au ralenti

L’Independent Police Complaints Commission (IPCC) tourne au ralenti depuis bientôt deux mois. Ses deux assesseurs, Dick Ng Sui Wa et Phalraj Servansingh ayant démissionné de leur responsabilité pour mener campagne pour l’Alliance Morisien, il ne reste plus que Deviyanee Beesoondoyal, présidente de l’IPCC. Au sein de l’organisme, l’on affirme que même si deux assesseurs manquent à l’appel, les enquêtes se font. Toutefois, la situation est bloquée au niveau du board.

ICAC : Trio de tête incomplet

Avec la démission de Shakila Jahangeer du board de l’Independent Commission Against Corruption (ICAC) le 9 octobre, le Top 3 de cet organisme est incomplet. L’ancienne pupille de Raouf Gulbul, candidat battu aux élections générales en 2014, avait quitté ses fonctions pour être candidate dans la circonscription no 2 (Port-Louis Sud/ Port-Louis Central). Mal lui a pris, car elle a été battue à plate couture. Réintégrera-t-elle son poste ? Réponse d’ici quelques jours. 

Banque de Maurice : Un First Deputy Governor s’il vous plait

Renganaden Padayachy, ayant démissionné pour participer aux élections générales en tant que candidat pour le compte de l’Alliance Morisien, la Banque de Maurice fonctionne sans « First Deputy Governor ». L’ex-no 2 de la banque centrale, étant devenu ministre des Finances grâce à son élection, il est aux manettes pour la nomination d’un remplaçant au poste qu’il occupait. Forcément, son remplaçant devra être un professionnel respecté de la haute finance.

NHDC : À la recherche d’un directeur-général

Steeve Obeegadoo, nouveau ministre du Logement et des terres, est à la recherche d’un nouveau directeur pour la National Housing Development Corporation (NHDC). Gilles L’Entêté avait démissionné pour être candidat aux élections générales. N’ayant pu se faire élire, il est en attente d’une nomination. Reviendra-t-il au poste qu’il a occupé depuis 2015 ?

Le Central Electricity Board veut un président

Seety Naidu avait démissionné il y a deux mois du poste de président du Central Electricity Board pour être candidat au no 19 (Stanley/ Rose-Hill) aux côtés de son grand ami Ivan Collendavelloo, vice-Premier ministre et ministre des Utilités publiques. Ayant mordu la poussière durant le scrutin du 7 novembre, il est en attente d’une nomination. En attendant, l’organisme, dont il avait la charge, est en attente d’un nouveau président.

 

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