À Poste-Lafayette - De grands arbres menacent leur logis: une famille en danger

[[{"type":"media","view_mode":"media_large","fid":"21911","attributes":{"class":"media-image size-full wp-image-37006","typeof":"foaf:Image","style":"","width":"1280","height":"1924","alt":"Jacqueline et sa fille a\u00een\u00e9e."}}]] Les grands filaos menacent de tomber sur leur maison.

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Un va-et-vient inutile

Elle précise que chez les pompiers, on lui a dit que « son appel étant enregistré, on reviendrait vers elle par la suite ». « Je n’ai vu personne venir. Je me suis rendue au poste de police de Flacq où on m’a dit qu’on allait avertir la SMF. Je les ai appelés moi-même, ils m’ont dit que je devais d’abord obtenir un document de la police de Flacq. » Malheureusement, ce document ne viendra jamais. Les policiers demanderont à Jacqueline de se tourner vers la SMF. Celle-ci à son tour exige le document du poste. Un va-et-vient inutile et stressant. Jacqueline vit avec son mari et leurs trois enfants. Si demain le grand filao tombait sur sa demeure, les conséquences pourraient être désastreuses. Qui assumera la responsabilité de ce drame, s’interroge-t-elle. « Je suis d’autant plus inquiète qu’un filao est récemment tombé sur la maison de ma voisine et l’a détruite. Je ne souhaite pas vivre un tel drame. » La rédaction d’ Xplik ou K a appelé le poste de police de Flacq. Un sergent nous a expliqué que ce n’était pas à la police de remettre un document à la personne concernée, mais au département des Bois et forêts. Il faut alors remettre ce document à la SMF pour que celle-ci intervienne. Notre interlocuteur ajoute que, normalement, la SMF intervient uniquement si l’arbre qui représente un danger se trouve sur la voie publique. S’il se trouve dans une cour privée, la personne doit faire couper l’arbre à ses frais. La maison de Jacqueline, elle, est située sur les terres de l’État... De toute façon, la mère de famille n’a pas les moyens de payer Rs 2 000 pour faire abattre cet arbre, avance-t-elle. Notre rédaction a également appelé le président du conseil de district de Flacq, Oomesh Rajkumarsingh, pour solliciter son intervention sur une base humanitaire. Avant qu’un drame ne se produise et endeuille encore le pays.