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Poste de police de Piton : Me Teeluckdharry dénoncé pour avoir coupé des feuilles de palmier

L’avocat Sanjeev Teeluckdharry a été entendu par la police de Piton dans la soirée du vendredi 24 mars. Il lui est reproché d’avoir coupé des feuilles de palmier. 

Selon la plainte d’un agent de sécurité à la police de Piton enregistrée vendredi, il faisait une patrouille, la veille dans un « Gated Morcellement » situé dans ce village du nord de l’île, quand il a aperçu Sanjeev Teeluckdharry, qui est l’un des résidents, en compagnie de deux hommes. L’agent de sécurité explique que l’avocat coupait des palmes d’un palmier, alors que les deux individus l’aidaient à les ramasser.

Il a alors contacté son supérieur afin de vérifier si l’avocat avait la permission de couper des palmes. Il se trouve qu’il n’avait pas obtenu l’autorisation. 

Une plainte a ainsi été enregistrée au poste de la localité. Par la suite, des éléments de la police scientifique, un photographe de la police et des enquêteurs de la Criminal Investigation Division (CID) de Piton se sont rendus sur place. Après un inventaire, le gardien dit avoir constaté que les palmes de 35 palmiers avaient été coupées. 

Dans la journée du vendredi, la CID de Piton a procédé à l’interpellation de Sanjeev Teeluckdharry. Interrogé, l’avocat a d’abord fait prévaloir son droit au silence, tout en soulignant qu’il s’agit d’une « affaire privée qui a eu lieu dans un espace privé ». Il a cependant affirmé avoir le droit de couper ces feuilles de palmier. Après son interrogatoire, il a été autorisé à partir. 

Sanjeev Teeluckdharry n’a pas révélé l’identité des deux hommes qui étaient avec lui. À samedi, la CID de Piton était sur la piste des individus en question. Les enquêteurs veulent obtenir leur version des faits. 

« Poursuivez-moi devant une cour de justice et on verra »

« Poursuivez-moi devant une cour de justice et on verra... » Propos de Sanjeev Teeluckdharry à Le Dimanche/L’Hebdo, qui l’a sollicité dans le cadre de cette affaire. L’avocat affirme que certains « pe rod tou moyen pou atas lake ferblan ar mwa ». Selon lui, ce n’est pas un délit d’élaguer les arbres en ce lieu privé. 

 

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