Le secteur des services financiers de la Grande-Bretagne représente une piste à exploiter pour Maurice dans le sillage du Brexit. Cet aspect a été discuté lors de la réunion du comité ministériel sur le Brexit, le mercredi 13 avril, sous la présidence du Premier ministre et ministre des Finances Pravind Jugnauth.
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Sur le volet des opportunités émergentes, le comité a statué que le pays devrait poursuivre sa stratégie de diversification et de recherche d’opportunités avec le retrait de la Grande-Bretagne de l’Union européenne. Et le pays est appelé à mettre en avant sa force dans les services financiers. Ainsi, quatre points ont été énoncés.
D’abord, il est question de positionnement de Maurice en tant que destination de choix pour les gestionnaires de fonds pour y abriter leurs bureaux. Le comité développement de synergie entre les opérateurs locaux et les nouveaux centres, tels le Luxembourg et Malta, afin d’installer des pôles de soutien à Maurice. Il s’agit aussi de présenter la juridiction mauricienne comme un Insourcing Centre pour les institutions bancaires et d’assurances de la Grande-Bretagne. Et le quatrième point consiste à attirer des High Net Worth Individuals pour qu’ils transfèrent une partie de la gestion de leur patrimoine de Maurice, est-il dit dans un communiqué émis à l’issue de la réunion.
En juin dernier, les Britanniques ont voté pour le retrait de l’UE. Neuf mois plus tard, le gouvernement britannique, par l’intermédiaire de son Premier ministre Theresa May, a officiellement informé le bloc européen de cette décision, déclenchant un processus de discussions qui devrait durer environ deux ans. La Grande-Bretagne est le premier marché pour les produits mauriciens. Il s’agit de sauvegarder les intérêts des entreprises mauriciennes, déjà affectées par une baisse de revenus àsuite de la dépréciation accélérée de la livre sterling.
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