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Post-Belal - Culture vivrière :  plus de 75 % des plantations affectées

L’eau s’est accumulée dans les champs.

Le constat est plus qu’évident ! De l’eau s’est accumulée dans les champs de légumes après le passage de Belal. 

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« Nous avons fait un constat de visu dans les plantations. Valeur du jour, plus de 75 % des cultures ont été affectées. Il faudra attendre le retour du soleil et on sera mieux éclairer dans deux ou trois jours. On connaîtra alors vraiment l’étendue des dégâts », indique Sanjeev Dindyal, président de la Centerwest Small Planters Association, au Défi Media Group. Pour lui, la situation est généralisée vu les fortes pluies et les accumulations d’eau qu’a connues le pays. À la Small Planters Association, dont le président, Kreepalloo Sunghoon, est intervenu sur Radio Plus, on affirme que les cultures de légumes « ont été presque détruites en totalité ». 

Cependant, seul réconfort, poursuit Sanjeev Dindyal, au niveau des cultures protégées, il n’y a pas eu autant de dégâts. 

Des terres fertiles emportées 

Du côté de la Chambre d’Agriculture de l’Ile Maurice, on a aussi fait un bilan préliminaire de l’impact du cyclone. « Nous avons constaté beaucoup de dégâts sur les routes, des arbres tombés bloquant le passage. Les rivières en crue ont emporté beaucoup de choses sur leur passage, comme les cultures sur les berges et même plus, avec des phénomènes d’érosion et de terres fertiles emportées. L’abondance des précipitations sur une courte période a aussi provoqué des zones d’accumulation d’eau dans certaines régions », indique Jacqueline Sauzier, Secrétaire Générale de la Chambre d’Agriculture.  L’impact de ces accumulations d’eau dépendra de leur durée, souligne-t-elle. « Les agronomes et les employés sont actuellement en tournée et la Chambre d’Agriculture pourra partager plus de détails sur l’impact de ce cyclone dans quelques jours », a-t-elle ajouté. À savoir que les membres de la Chambre d’Agriculture sont à pied d’œuvre sur le terrain avec les autorités pour aider à déblayer les routes et identifier les zones publiques à risque. 

Cela dit, une chose est sûre, il faudra s’attendre à une hausse des prix des légumes. Certains produits risquent aussi de se faire rares ! 
 

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