Les services de voirie s’activent pour finaliser le ramassage des débris dans les rues de la capitale à la suite du passage du cyclone Belal. Près de 1,2 tonne de déchets a déjà été ramassée dans le centre-ville et ses environs.
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Belal, qui a frappé de plein fouet le pays il y a deux semaines, a laissé des séquelles dans la capitale. Deux sociétés de voirie, affectées à la mairie de Port-Louis, ont été mobilisées pour déblayer les rues des débris laissés par la tempête. Selon les informations fournies par le ministère des Collectivités locales, environ 1,2 tonne de débris avait été collectée mardi après-midi.
D’après des sources fiables, les débris, dispersés un peu partout, notamment dans les canaux, sont principalement constitués de bouteilles, de sacs et d’autres objets en plastique. Les opérations de nettoyage, qui ont été enclenchées depuis un peu plus d’une semaine, se poursuivent dans toute la ville.
En effet, dès mercredi matin, les équipes étaient à pied d’œuvre dans la région de Tranquebar. Les débris sont acheminés vers la station de transfert de Roche-Bois pour être traités et détruits.D’autre part, environ 500 tonnes de déchets échoués sur l’esplanade du Port-Louis Waterfront ont été ramassées. Outre les bouteilles et autres détritus en plastique, on y recense réfrigérateurs, s matelas et autres machines à laver. À la mairie de Port-Louis, on condamne « le comportement incivique » de certaines personnes.
« Port-Louis dispose d’un nombre conséquent de poubelles et de bennes à ordures. La mairie organise également des campagnes de ramassage des déchets. Comment se fait-il alors qu’autant de déchets aient pu se retrouver dans la capitale ? » s’interroge-t-on. « Les ordures jetées à tort et à travers finissent par obstruer les systèmes d’évacuation, entraînant ainsi des bouchons au fil du temps », déplore-t-on. « Il faut que les citadins se montrent plus disciplinés », insiste-t-on.
Pas de démolition de sitôt
Quelque 300 tonnes de débris avaient été collectées dans la capitale lors des inondations meurtrières du 30 mars 2013. Une enquête judiciaire avait été instituée. Le rapport de la magistrate Ida Dookhy-Rambarun a recommandé la démolition du bâtiment abritant le Kentucky Fried Chicken (KFC) de la rue La Chaussée, ainsi que les parkings construits sur les drains qui passent à côté des bâtiments Air Mauritius et Rogers. La mairie de Port-Louis, comme publié dans Le Défi Quotidien en date du 31 janvier 2023, avait ordonné la démolition de ces infrastructures. Mais un an plus tard, c’est le statu quo. Le ministère des Collectivités locales a été sollicité pour des renseignements. On nous a fait comprendre que la démolition « ne sera pas pour de sitôt en raison de certaines contraintes ».
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