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Possible démantèlement de la SST : Ashik Jagai craint la destruction de preuves

Le patron de la SST compte 35 années de service dans la police.
  • Il a déposé une «precautionary measure» au CCID

Avec d’importants changements annoncés dans la hiérarchie des Casernes centrales, le démantèlement de la Police Headquarters Special Striking Team (PHQ SST), menée par le tandem composé de l’assistant commissaire de police Dunraz Gungadin et du surintendant Ashik Jagai, est annoncé comme imminent. 

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Pendant la campagne électorale, l’Alliance du Changement a dirigé ses critiques envers cette unité, l’accusant d’être derrière des cas de « Drug Planting ». Trois jours après la prise du pouvoir, l’avenir de la SST semble de plus en plus compromis. Le chef de cette unité, Ashik Jagai, 56 ans, comptant 35 années de service, a déposé une « precautionary measure » mercredi au Central Criminal Investigation Department (CCID). Il rejette tout cas de « Drug Planting ». 

« Tout au long de ma carrière dans le combat contre la drogue et la criminalité, j’ai travaillé en toute honnêteté et intégrité. La Special Striking Team a arrêté plusieurs trafiquants de drogue présumés, des malfaiteurs. Nombre de ces suspects étaient défendus par des avocats. Parmi, certains, qui ont affiché leur couleur politique, ont accusé la SST de ‘Drug Planting’ dans le but de discréditer cette unité. Lors des rassemblements politiques, on a accusé la SST de ‘Drug Planting’ pour porter préjudice à la réputation de cette équipe », affirme le SP Jagai dans sa déposition. Il ajoute que les réseaux sociaux sont actuellement utilisés pour menacer, harceler et traumatiser des enquêteurs de la PHQ SST. 

Le chef de la SST dit craindre la destruction de preuves contre ces accusés une fois cette escouade démantelée. « Ils vont tenter d’influencer d’anciens et actuels enquêteurs de la SST par la menace et par l’argent, dans le but de détruire des preuves et d’entraver des procès déjà en cours », avance-t-il. Le surintendant Jagai, dans sa déposition au CCID, dit avoir appris la mise sur pied d’une nouvelle unité chargée d’enquêter sur les policiers de la PHQ SST, leurs affaires, leurs informateurs, entre autres.

Des enquêteurs de la SST inquiets

Des anciens et actuels enquêteurs de la PHQ SST disent craindre pour leur sécurité. Cela, après que des publications les visant et portant atteinte à leur sécurité ont été publiées sur les réseaux sociaux. À ce jour, deux dépositions ont déjà été enregistrées, l’une au poste de police de Camp-Levieux et l’autre au CCID. 

Des policiers de la PHQ SST, dont le sort demeure flou, affirment qu’avant tout, leur mission est de servir le pays et le « Government of the Day ». « Nouvo Premie minis inn dir li pa pou servi politik de revans, me ena bann dimounn pe menas nou. Nou’nn fer zis nou travay, nou’nn swiv bann instriksion », confie un ancien limier de cette unité.

 

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