Live News

Possession d’héroïne : la liberté sous caution accordée à l’accusée

Le tribunal a imposé un couvre-feu à Marie Joëlla Valery.

Marie Joëlla Valery, directrice d’une compagnie de construction, répond d’une accusation provisoire de possession d’héroïne d’une valeur de Rs 16,5 millions. La liberté sous caution lui a été accordée par la Bail and Remand Court.  

Publicité

Marie Joëlla Valery avait été arrêtée, avec son mari, Michel Pascal Valery, 40 ans, le 2 octobre 2022. C’est une mère de famille de quatre enfants. Elle a 37 ans et habite à Domaine Belle-Vue, à Poste-de-Flacq. Elle répond d’une accusation de possession d’héroïne avec circonstances aggravantes. C’est après la saisie d’environ 1 100 g d’héroïne d’une valeur de Rs 16,5 millions dans sa salle de bains. 

La magistrate Asha Sungkur Daby, a accordé, la liberté à l’accusée contre deux cautions de Rs 500 000 chacune. Les cautions ont été fournies par chèques bancaires. L’accusée a aussi signé un engagement de dettes de Rs 5 millions. Elle devra se présenter deux fois par jour, au poste de police, le plus proche de sa localité. La première fois durant la tranche horaire de 6 heures à 10 heures et la deuxième fois durant la tranche horaire de 15 heures et 18 heures. Aussi, elle devra respecter un couvre-feu, de 20 heures à 5 heures, tous les jours. La police devra être informée de tous ses déplacements et elle devra rester joignable à tout instant sur son portable. Elle devra aussi être à la disposition de la police pour les besoins de l’enquête. 

La police s’était opposée à la libération sous caution de Marie Joëlla Valery. Le sergent Luckmun avait avancé deux raisons pour s’opposer à la motion. Il y a les risques que la prévenue s’enfuie et qu’elle récidive. 

Après son arrestation, elle est « restée muette ». La magistrate a pris en compte que son époux a avoué son implication dans l’affaire et a disculpé son épouse. Celle-ci a nié qu’elle était impliquée dans cette affaire. Pour la magistrate, la police a failli à établir que la prévenue risque de s’enfuir. La Bail and Remand Court (BRC) a noté que la prévenue a un casier judiciaire vierge et qu’elle n’était pas sous caution, lorsqu’elle a été arrêtée. Toutefois la magistrate a conclu que le risque de récidive était « bien réel ». Cependant, la BRC a imposé des conditions strictes, afin de réduire ce risque.   

 

 

 

Notre service WhatsApp. Vous êtes témoins d`un événement d`actualité ou d`une scène insolite? Envoyez-nous vos photos ou vidéos sur le 5 259 82 00 !