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Possession d’arme à feu: un policier acquitté

Un policier d’une trentaine d’années a été blanchi devant la cour intermédiaire. Il était poursuivi sous une charge de « possession of firearm with intent to endanger life ». Il a plaidé non coupable du délit survenu le 16 février 2011, à Flacq.

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Le verdict a été prononcé par la magistrate Wendy Rangan. Dans ses dépositions à la police, le prévenu a déclaré qu’il possède un fusil et un permis de port d’armes. Il a ajouté que le jour fatidique, il avait placé son arme et deux boîtes de munitions dans le coffre de sa voiture pour aller à la chasse. Mais, par la suite, il a décidé de ne pas partir chasser. Il a rencontré son oncle et les deux hommes se sont rendus à un restaurant avant de se rendre au casino.

Manque de preuves

Quelques instants plus tard, une dispute a éclaté entre le prévenu, son oncle et les agents de sécurité de la maison de jeux. L’altercation a en toile de fond le refus du policier d’éteindre son portable. Selon ses dires, un agent l’aurait poussé, lui et son oncle dans les escaliers. Il devait remarquer que l’un d’eux avait en sa possession une arme tranchante et menaçait d’agresser son oncle. Le policier a soutenu qu’il était parti chercher son arme et ses munitions dans sa voiture, afin de leur faire peur pour qu’ils relâchent son oncle. Voyant que les agents faisaient fi de ses menaces, il a tiré deux coups en l’air, l’un vers le mur du casino et l’autre près de la porte pour les empêcher de fermer. Dans son jugement, la magistrate Wendy Rangan a mentionné que le prévenu n’aurait pas contesté que les coups tirés n’étaient pas dirigés contre une personne. Il n’y a pas de preuve non plus sur le lieu où se trouvaient des gens quand l’incident s’est produit. Donc, la cour ne peut conclure que le policier a utilisé son arme pour mettre en danger la vie des personnes.

 

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