Vinasha Deegum, 32 ans, a succombé à la Covid-19 dans la matinée de mardi. Cette patiente était à sa deuxième infection. Elle était toutefois doublement vaccinée au Sinopharm. Le ministère a effectué un séquençage, afin de déterminer le type de variant.
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Vinasha Deegum est tombée malade au début de novembre. « Elle toussait souvent. Nous avons pris l’initiative de consulter un médecin privé. Elle a passé un test rapide antigénique qui s’est révélé négatif. Deux jours plus tard, l’état de santé de ma belle-sœur s’est détérioré. Nous nous sommes tournés vers l’hôpital national Sir Seewoosagur Ramgoolam (SSRN) », relate la belle-sœur de la défunte.
Après la consultation, Vinasha Deegum apprend que son urémie est forte et qu’elle doit se soumettre à ses séances de dialyses. Elle est hospitalisée. Une semaine plus tard, vers mi-novembre, la famille apprend qu’elle est positive à la Covid-19. Elle est transférée dans la Covid-19 Ward de l’hôpital jusqu’à sa guérison.
Réinfection
Environ une semaine plus tard, Vinasha Deegum est testée négative. Elle retourne chez elle. Mais quatre jours plus tard, elle est mal en point. Elle fait de la température et a des courbatures. Elle est conduite d’urgence à l’hôpital SSRN où elle est mise en observation pendant trois semaines. Lors de son hospitalisation, elle rencontre des problèmes respiratoires et apprend qu’elle est positive à la Covid-19 à nouveau. Elle est transférée d’urgence, vers mi-décembre, à l’hôpital ENT à Vacoas. Elle se remettra et sera ensuite transférée à l’hôpital SSRN dans le courant de la semaine dernière.
Elle fait une rechute dans le courant du week-end dernier. Elle évoque des problèmes respiratoires. Elle est immédiatement mise en observation à l’ENT à Vacoas dans la soirée du lundi 27 décembre. Et elle meurt moins de 24 heures plus tard. C’est aux alentours de 6 heures mardi que son décès a été constaté.
Elle a été incinérée au crématorium de Piton vers 15 heures mardi. Vinasha Deegum est décrite, par son époux Yoghesh, comme une personne « très gentille » qui avait le cœur sur la main. « Elle avait la langue bien pendue », précise l’époux.
Sa belle-sœur fait observer qu’elle souffrait non seulement de problèmes au niveau des bronches, mais également d’hypertension. Elle n’était toutefois pas diabétique. Cette habitante avait commencé des séances de dialyses, il y a trois semaines.
Séquençage initié afin de déterminer le variant
Dans une déclaration au Défi Media Group, le ministère de la Santé et du Bien-être a fait comprendre qu’un exercice de séquençage sera entrepris, afin de déterminer le type de variant contracté par la femme.
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