Le cadavre d’un homme a été repêché dans le lagon de Pointe-aux-Sables dans la matinée du samedi 12 mars. Il s’agit de Jean Julien Wesley Rabot, âgé de 42 ans, domicilié dans la région de La-Tour-Koenig. Il n’était pas rentré chez lui depuis le mardi 8 mars.
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Le corps sans vie a été retrouvé par des promeneurs, flottant sur le rivage, aux petites heures samedi. La police de la localité a tout de suite été alertée. Extirpé de l’eau par les éléments de la National Coast Guard (NCG), les policiers ont constaté que l’homme en question ne portait aucun vêtement. Cependant, la victime avait un grand tatouage sur le côté gauche de son épaule.
Le corps a, par la suite, été conduit à la morgue de l’hôpital Jeetoo par le Samu pour une autopsie. Celle-ci, menée par le médecin de police, le Dr Prem Chamane, a conclu à une asphyxie due à la noyade.
Ce n’est que vers 15 heures que les policiers ont pu établir l’identité de la victime. Il s’agit de Jean Julien Wesley Rabot, âgée de 42 ans, de La-Tour-Koenig.
Ce jour-là, Wesley n’est pas rentré à la maison. Nous sommes partis au poste de police de la localité pour signaler sa disparition, mais les policiers nous ont demandé d’attendre»
Joëlle, la voisine de Wesley, n’en revient toujours pas de la disparition subite de son ami. Elle confie que la victime était portée manquante depuis le mardi 8 mars. « Ce jour-là, Wesley n’est pas rentré à la maison. Nous sommes partis au poste de police de la localité pour signaler sa disparition, mais les policiers nous ont demandé d’attendre. Nous avons attendu et vainement tenté de prendre contact avec Wesley sur son téléphone cellulaire, mais l’appel ne passait pas, car l’appareil était éteint. Le vendredi 11 mars, son père s’est rendu une fois de plus au poste de police, mais les policiers n’ont rien fait. Zot inn zis ekout nou me pa finn ekrir nanye ni fer bann resers », allègue la voisine, à la fois attristée et remontée par la situation.
« Nous ne savons pas ce qui s’est passé pour que le corps de Wesley soit retrouvé en mer. Seul Dieu connaît la vérité. Seki finn arive, finn fini arive », lâche la jeune femme.
Selon les proches de Wesley Rabot, celui-ci était un homme au grand cœur. Il avait ses défauts, mais c’était quelqu’un qui apportait de la joie chez les grands et comme chez les petits. « D’ailleurs, mes enfants étaient toujours ravis d’être en présence de Wesley. Li fer nou gagn nou bann kriz me li aport bokou boner osi. Kan li la, ena enn rol, ena enn deroulman », poursuit Joëlle avec tristesse.
La police a ouvert une enquête afin de connaître les circonstances exactes de ce drame en mer.
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