Ils sont dans le collimateur de la police, après la découverte d’un téléphone portable en possession du détenu Peroomal Veeren, à la prison de La Bastille, hier, jeudi 28 octobre.
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Le détenu a concédé que ce mini téléphone portable, contenant deux cartes SIM, lui appartenait bel et bien.
Mais il a refusé de révéler l’identité de la personne qui le lui a remis.
Cette affaire a été rapportée à la police de Vacoas et immédiatement référée à la brigade anti-drogue. Elle inquiète l'Anti Drug and Smuggling Unit (Adsu) car Peroomal Veeren fait actuellement l’objet de plusieurs enquêtes pour trafic de drogue, notamment celle sur la saisie de 157 kg d'héroïne en mars 2017, au Port, et qui avait conduit à l’arrestation de Navind Kistnah.
Les enquêteurs veulent savoir comment le détenu a pu se procurer un téléphone portable, alors qu’il se trouve dans une cellule spéciale, à la prison de La Bastille.
Une liste de plusieurs gardes-chiourmes a déjà été dressée par les enquêteurs et ceux y figurant seront prochainement interrogés.
Le téléphone portable sera examiné par l’Adsu pour savoir avec qui le détenu était en contact et si des appels ont été effectués vers l’étranger.
La cellule de Peroomal Veeren ainsi que le corridor sont équipés de caméras de surveillance.
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