Une affaire embarrassante secoue actuellement l’administration pénitentiaire. Une gardienne et un Deputy Commissioner of Prisons (DCP) pourraient se retrouver en mauvaise posture.
Récemment, fait-on comprendre, un téléphone portable a été découvert en possession de la gardienne lors d’une fouille, en violation flagrante du protocole. Le téléphone portable, qui était bien garroté, était dissimulé dans le fond de son sac. L’affaire a été rapporté à la police et le téléphone portable a été saisi par la police à travers les officiers des prisons.
Cependant, la situation a pris une tournure inattendue. Peu de temps après la découverte de l’appareil, la gardienne a affirmé que son « casier avait été forcé » et que son « téléphone avait été volé ». Cette déclaration a été faite après qu’elle aurait, supposément, « pris contact avec un haut gradé de la prison quelques heures plus tard ». Elle a, à son tour, fait une déposition à la police.
Selon des recoupements d’informations, des gardiens, préoccupés mais surtout révoltés par la situation, ont décidé d’alerter le bureau du Premier ministre (PMO) par le biais d’une correspondance. Ils soupçonnent un cover-up impliquant le haut gradé, qui pourrait avoir tenté de dissimuler l’incident ou de protéger la gardienne en question. Reste à savoir pourquoi. « Quels sont leurs liens ? Pourquoi la gardienne tient-elle tant à avoir son téléphone portable ? Les soupçons de corruption et de mauvaise gestion au sein du département pénitentiaire ne datent pas d’hier, mais cette affaire pourrait bien raviver les critiques sur le fonctionnement interne de l’administration carcérale », avance un gardien des prisons affecté au département General Duties.
Le commissaire des prisons par intérim (p.i), à savoir le Deputy Commissioner of Prisons (DCP) Jagadisen Rungadoo, a été sollicité pour une déclaration. En vain.
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