L’affaire fait grand bruit dans le milieu carcéral. Des gardiens de la prison de Melrose ont saisi un cellulaire dans un véhicule de l’État à bord duquel trois Police Prosecutors étaient venus récupérer quatre prisonniers.
Les officiers de l’Eastern High Security Prison de Melrose avaient redoublé de vigilance. Après avoir eu vent de certaines informations, les gardiens de prison étaient sur le qui-vive très tôt le mardi 5 juin. « Nous avons reçu des renseignements selon lesquels des téléphones portables seraient introduits dans l’enceinte de la prison mardi et cela, dans un véhicule de l’État. Nous avons pris cette affaire au sérieux », souligne un haut gradé de la prison.
C’est vers 10 heures que le véhicule immatriculé RM 09 s’est pointé à l’entrée de la prison. À l’intérieur, trois Police Prosecutors basés à la cour intermédiaire. Les trois policiers, dont deux caporaux, étaient venus récupérer quatre prisonniers. Un officier de la prison, âgé de 39 ans, leur a expliqué qu’il devait fouiller le véhicule. Après une fouille minutieuse, le gardien a découvert un cellulaire noir de la marque Nokia. Il était soigneusement dissimulé sur la banquette arrière.
La direction de la prison de Melrose a interrogé les trois policiers sur la provenance du téléphone portable. Ils ont tous nié l’existence du cellulaire retrouvé sur le siège arrière. Les hauts gradés ont ouvert une enquête.
C’est après plus d’une heure que les trois policiers ont été autorisés à sortir de l’enceinte de la prison, alors qu’ils devaient accompagner quatre prisonniers à la cour intermédiaire. Qualifiant cette affaire de « très grave », l’administration pénitentiaire a décidé de confier l’affaire à la police. Une déposition a été consignée au poste de Montagne-Blanche. Les gardiens de prison espèrent que la police criminelle ouvrira une enquête.
Sollicité, le commissaire des prisons Vinod Appadoo confirme la saisie d’un téléphone portable dans le véhicule des policiers. « Nos officiers ont redoublé de vigilance. Nous avons bel et bien saisi un cellulaire. L’affaire a été référée à la police », confie-t-il.
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