Port-Louis : un défilé pour marquer les 100 ans du collège Bhujoharry

Les rues de Port-Louis ont vibré, le mercredi 26 août 2026, au rythme des chants des élèves, des enseignants, de la direction et des anciens élèves du collège Bhujoharry. Ils étaient plus d’une centaine à participer à un défilé qui marquait le centenaire de cet établissement. Et la fanfare de la police les accompagnait. La marche a démarré au centre Marie, Reine-de-la-Paix, à la rue Saint-Georges, pour rejoindre le square Bhujoharry, à l’angle des rues Jemmapes et Barracks.

Le ministre de l’Éducation, Mahend Gungapersad, et le lord-maire de Port-Louis, Aslam Hossenally, ont dévoilé une plaque commémorative.

Plusieurs personnalités étaient présentes dont le Dr Armoogum Parsuramen, ancien ministre de l’Éducation et ancien élève du collège, l’ancien lordmaire de la capitale, Jérôme Boulle, Jugdish Joypaul et des membres de la famille Bhujoharry.

Lors de son intervention, le recteur du collège Bhujoharry, Didier Moutou, a exprimé sa fierté de voir l’établissement franchir le cap symbolique de cent ans. « Les jeunes ont scandé des messages forts contre les fléaux qui les touchent, comme la drogue dans les écoles, le harcèlement et la violence. »

Selon lui, le collège a toujours été à l’avant-garde, en prenant des initiatives pour bâtir un meilleur avenir et en inspirant la jeunesse à aller de l’avant. Le ministre de l’Éducation a salué la mémoire d’Alex Bhujoharry, fondateur du collège, et félicité sa famille pour leur contribution majeure au domaine éducatif. Il a remercié Ramdass Ellayah, les élèves et les enseignants pour l’organisation de cet événement.

Pour le Dr Armoogum Parsuramen, « le collège Bhujoharry est un symbole d’unité et d’éducation. Alex Bhujoharry l’a fondé avec l’unique but de servir la population mauricienne. C’est un collège unique à Maurice ». Il a ajouté que l’établissement a joué un rôle pionnier, en offrant des bourses à ses élèves pour qu’ils poursuivent leurs études en Angleterre.

Jérôme Boulle a insisté sur l’importance des établissements privés dans le développement du pays. « Si Maurice n’avait pas eu ces collèges privés, beaucoup d’enfants issus des classes moyennes et ouvrières n’auraient jamais eu accès à l’éducation ni occupé des postes de responsabilité. C’est un héritage que nous devons respecter et valoriser », a-t-il fait observer.

Texte et vidéo: Warren Marie