Le port semble retrouver sa vitesse de croisière. Au plus fort de la pandémie, le volume de conteneurs manutentionnés avait chuté de plus de moitié. Mais il se trouve qu’il dépasse désormais les 10 000 conteneurs traités par semaine, alors que le nombre, en temps normal, s’élève à 11 000. Un vent d’espoir pour le secteur.
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Il est vrai qu’aucun bateau de croisière n’a mouillé en rade de Port-Louis pendant la saison 2020-21. C’est tout aussi vrai qu’en raison de la COVID-19, les navires doivent revoir le temps de leurs trajets avant d’accoster. D’ailleurs, à cause du protocole, la livraison des marchandises en provenance de l’Inde a pris du retard la semaine dernière. En revanche, force est de constater que le port semble retrouver sa vitesse de croisière. La manutention des conteneurs a retrouvé le niveau qu’il avait avant l’éclatement de la pandémie. Le port dépasse les 10 000 conteneurs manutentionnés par semaine.
En temps normal, le volume de conteneurs traités tourne autour de 11 000 par semaine. Mais avec le ralentissement dans l’import et l’export à cause de la COVID-19, le volume avait chuté de plus de 50 % au plus fort de la pandémie.
Ains, à la mi-janvier, le volume traité était de 10 559 conteneurs par semaine. Ce chiffre est passé à 11 270 à la troisième semaine de janvier et à 11 261 à la première semaine de février. Ce chiffre est rassurant, selon Ramalingum Maistry, président de la Mauritius Ports Authority (MPA).
Toutefois, prévient-il, il faut tenir compte du fait que ce volume est « dopé » par le transbordement. Il souligne que l’import et l’export tardent à reprendre. « L’export est en progression lente. Cela influe sur l’importation de matières premières qui suit la tendance », soutient-il.
Le 10 février 2021, un incident a causé du retard dans la livraison de marchandises. Un navire de la Mediterranean Shipping Company (MSC), le MSC Vanessa, en provenance de l’Inde devait accoster Maurice. Mais il se trouve que deux vigiles ont embarqué à Durban avant de rejoindre Maurice.
Or, selon le protocole de sécurité sanitaire, le navire ne pouvait pas accoster avant le 12 février à cause de ces deux membres d’équipage. Il fallait attendre les résultats de leurs tests PCR avant que le navire puisse débarquer ses conteneurs et opérer dans la zone portuaire. C’est ce que confirme la MPA dans une communication officielle émise le mardi 23 février 2021.
Cependant, le navire a choisi de ne pas accoster et d’aller transborder les conteneurs destinés à Maurice en Inde. Ce qui a causé du retard dans la livraison. Selon la MPA, le protocole doit être respecté pour la sécurité du territoire. L’organisme tient à faire ressortir que c’est la MSC qui a choisi de ne pas accoster.
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