600 000 visiteurs. C’est le nombre de visiteurs que Porlwi by Light a accueillis durant les trois jours de festival tenu du 2 au 4 décembre, affirme sa cofondatrice Astrid Dalais en conférence de presse jeudi 8 décembre.
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«Nous aurons un bilan plus complet en février. Un audit a été fait sur le festival. En attendant les chiffres, nous sommes très satisfaits des premières analyses faites jusqu’ici malgré les obstacles qui ont dû être surmontés.
«Nous prenons en considération les critiques constructives afin d’améliorer le festival», explique Astrid Dalais, qui fait ressortir que les critiques faites sur les réseaux sociaux et dans les journaux seront étudiées afin d’améliorer la troisième édition de Porlwi by Light.
Pour ce qui est des «obstacles et critiques», Astrid Dalais et deux autres membres du comité organisateur, Guillaume Jauffret et Émilien Jubeau, sont revenus sur les déchets laissés sur place après le festival.
«Nous avons remarqué que c’est uniquement à l’endroit où étaient logés les marchands ambulants que les déchets étaient plus conséquents. Ailleurs, dans l’espace Street Food [à la rue Pope-Hennessy], tout était propre à 6 heures du matin. Il est aussi du devoir des festivaliers de garder leurs environnements propre. Nous avions installé 400 poubelles dans le centre-ville», expliquent les intervenants.
Les organisateurs pointent ainsi du doigt le changement de décision des autorités qui ont autorisé à la dernière minute les marchands ambulants de participer au festival.
De fait, disent-ils, ils n’ont pas pu avoir des séances de travail avec les marchands ambulants :
«Nous avons eu des ateliers de travail avec les représentants des restaurants. Le travail avait commencé il y a six mois. Nous les avons bien fait comprendre qu’il ne fallait pas utiliser des produits en polystyrène. Mais ce travail se fait en amont. C’est ce qu’on n’a pas pu faire avec les marchands ambulants.»
Et face aux critiques concernant les œuvres, Émilien Jubeau estime que Porlwi by Light est d’abord un festival culturel, et qu’il ne s’agit pas uniquement de faire plaisir aux yeux :
«Avec l’art contemporain, nous avons emmené des concepts qui font réfléchir et qui ont un message. C’est un travail plus profond que les artistes font, ils travaillent sur leurs thèmes durant huit mois afin d’offrir des œuvres de qualité à ceux qui comprennent l’art et au grand public.»
Avec un budget de Rs 40 millions, soit Rs 10 millions de plus que l’édition de 2015, Astrid Dalais fait comprendre qu’il s’agit là d’une aide privé-état [80 %-20 %]. Et si plusieurs ministères se sont joints à cette cause pour Port-Louis, Astrid Dalais regrette l’absence de participation active du ministère des Arts et de la Culture :
«Parmi les collaborateurs, nous avons eu le ministère du Tourisme, des Finances, de l’Environnement, des Infrastructures publiques et de l’Éducation.»
L’équipe organisationnelle estime que l’impact de cet événement de trois jours sur Port-Louis se veut d’avoir des répercussions tout au long de l’année :
«Nous allons avoir plusieurs projets qui vont se concrétiser sur l’année 2017. Parmi, la participation des artistes “street art” qui n’ont pas pu participer au festival, mais qui souhaitent avoir une collaboration mauricienne», indique Émilien Jubeau.
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