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Poomantee Dusoo, 62 ans, décède deux semaines après un accident

La victime était assise sur le siège arrière quand l’accident s’est produit.

Poomantee Dusoo, âgée de 62 ans, n'a pas survécu. Cette habitante de Melrose était admise aux soins intensifs de l’hôpital Victoria, à Candos, depuis le 17 juin dernier après un terrible accident de la route. Elle était assise sur la banquette arrière quand la voiture conduite par son neveu a fait une sortie de route à Belle-Rive. Le véhicule a terminé sa course contre un pylône de la Mauritius Telecom. Depuis, la famille ne cessait de faire les allers-retours à l’hôpital pour être à son chevet. Ses proches gardaient espoir qu’elle allait se rétablir, mais son état s'est détérioré. Elle a succombé à ses blessures le jeudi 4 juillet.

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Le soir du drame, il y avait trois occupants, dont Arvin Dusoo, l'un de ses deux fils. Le jeune homme tente de rester fort face à cette terrible perte. « Mone perdi mo larenn, mo lame drwate », confie-t-il.  La victime, que tout le monde appelait affectueusement Anita, avait toujours le sourire. « Tous ceux qui la connaissaient vous diront qu'elle était une personne formidable. Elle avait un sourire magnifique. D'ailleurs, je plaisantais souvent avec elle et lui disais que j’avais aussi hérité de son sourire », ajoute-t-il. 

C’est avec beaucoup de peine qu’il revient sur l’accident. « Nous sommes partis au mariage d’une cousine. Nous sortions de Curepipe pour nous rendre à Melrose. Sur le chemin du retour, mon cousin conduisait ma voiture. J'étais à côté de lui et ma maman était sur le siège arrière. Nous étions tous fatigués, mais on parlait, puis en une fraction de seconde, tout a basculé. À Belle-Rive, après avoir négocié le rond-point, nous nous sommes retrouvés dans l’autre voie et avons fini notre trajet contre un pylône. Mon cousin et moi nous en sommes sortis sans blessures, mais ma maman a reçu un coup terrible lors de cet impact », se rappelle Arvin. 

La police de Quartier-Militaire s’est rendue sur place et Anita Dusoo, gravement blessée, a été conduite à l’hôpital Victoria, Candos. « Elle a été atteinte à la colonne vertébrale », ajoute Arvin. Quatre jours après l’accident, Anita Dusoo arrivait à parler. « Quatre jours après son admission, elle parlait, souriait et demandait de nos nouvelles. Elle s’inquiétait pour mon cousin et moi. Toute la famille était présente. En la voyant ce jour-là, nous nous sommes dit qu’elle allait s’en remettre et pourrait bientôt sortir », se souvient-il.

Cependant, par la suite, sa santé s’est détériorée. « Elle avait les yeux ouverts, mais ne parlait pas. Sa tension artérielle avait augmenté, tandis que son rythme cardiaque était en train de ralentir. C’était très dur. Elle ne réagissait plus. Nous assistions graduellement à sa mort », ajoute son fils, le cœur lourd. Puis, le jeudi 4 juillet, après plus de deux semaines aux soins intensifs, la sexagénaire a poussé son dernier souffle. 

« Nou pann attann enn senario koumsa pou arrive », nous dit Arvin Dusoo. Elle laisse son époux et son fils aîné également affecté par sa subite disparition. Les funérailles de cette mère de famille ont eu lieu vendredi après-midi.

 

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