Pomme de terre, oignon, ail : l’AMB revoit ses importations à la hausse

« Au niveau de l’Agricultural Marketing Board, nous avons pris toutes les dispositions pour importer plus de pomme de terre, d’oignon et d’ail », rassure Beny Ramcharan, Assistant General Manager à l’Agricultural Marketing Board (AMB).

Par mesure de précaution, l’organisme a également diversifié ses sources d’approvisionnement. « C’est un moyen d’assurer que nous ne manquons pas de ces produits si les pays d’importation imposent des interdictions ou s’il y a des pénuries », explique notre interlocuteur.

D’ailleurs, les problèmes d’approvisionnement se font déjà sentir. Les compagnies maritimes ont déjà prévenu qu’il y aura un délai dans l’approvisionnement. « À titre d’exemple, nous devons importer de l’oignon de la Hollande, mais la cargaison tarde à venir car il y a peu de conteneurs qui transitent là-bas. Heureusement que l’Inde a enlevé son interdiction.  Nous avons ainsi pu importer de l’oignon de la Grande Péninsule », explique notre interlocuteur.

Beny Ramcharan se montre, toutefois, rassurant. « Nous avons aussi pris d’autres dispositions. Nous nous assurés d’avoir suffisamment de semence de pomme de terre et d’oignon. Ainsi, en cas de souci, nous pourrons compter sur la production locale. Nous n’aurons pas de pénurie si tout se passe bien à moins que surviennent des conditions qui sont hors de notre contrôle », fait-il ressortir.

À savoir que les produits qui seront importés seront stockés dans le bâtiment de l’AMB à Moka. « Nous pouvons stocker 4 000 tonnes de pommes de terre, 1 500 tonnes d’oignons et 300 tonnes d’ail dans des conditions optimales. Si la situation l’exige, nous nous tournerons vers des opérateurs privés pour le stockage de ces produits », conclut notre interlocuteur.

Vers le double voire le triple du stock habituel

Les importations attendues