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Politique - Réforme du PTr : l’impatience de Shakeel Mohamed

Shakeel Mohamed souhaite que le PTr passe à la vitesse supérieure.

Shakeel Mohamed est d’avis que le Parti travailliste (PTr) doit passer à l’étape supérieure en matière de propositions pour transformer le pays. Pour lui, cela ne servira à rien d’aller tenir des meetings aussi longtemps que le parti n’aura pas d’argument valable pour « market » avec la population.

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«Je veux qu’on aille plus loin et plus vite. » Tel est l’avis de Shakeel Mohamed au sujet de la réforme qui a été enclenchée au sein du Parti travailliste (PTr), notamment avec le renouvellement de son comité exécutif et de son bureau politique (BP). Après avoir exprimé son mécontentement de ne pas avoir été nommé Deputy Leader des rouges, il a émis le souhait que le parti passe à la vitesse supérieure. « Le PTr a le ‘pedigree’ pour penser plus loin. »

Le député de la circonscription n° 3 (Port-Louis Maritime/Port-Louis Est) est aussi d’avis que cela ne sert à rien de faire le tour du pays à travers l’organisation de congrès et de meetings uniquement pour critiquer le gouvernement. « Aller faire des meetings c’est bien, mais les gens veulent savoir ce qu’on a à ‘market’ », fait-il ressortir. Il ajoute qu’il faut à tout prix être en mesure de convaincre la population avec de nouvelles propositions.

« Il y a urgence selon moi, car Pravind Jugnauth peut à tout moment convoquer les élections générales. Il peut très bien le faire la semaine prochaine. C’est pour cela qu’il y a urgence à proposer concrètement des changements fondamentaux. Nous devons bousculer le statu quo et briser des tabous en matière de discrimination et de communalisme », a-t-il avancé.

Shakeel Mohamed se dit cependant conscient qu’il s’agit d’un chantier énorme et que cela prendra du temps. « Mais c’est dans ma nature d’être impatient. Je suis conscient du fait qu’il est aussi important pour le leader de garantir un équilibre entre les plus jeunes et les plus expérimentés. Je suis aussi conscient du fait que le processus de transition a bel et bien commencé, mais il faut une transformation », fait-il ressortir.

Si le député soutient que cette impatience ne traduit aucun malaise, on apprend, en revanche, que le sentiment de frustration en ce qui concerne la nomination est encore présent chez certains. On dit cependant s’attendre à de nouveaux ajustements au niveau de la direction afin de rectifier le tir.

Un autre courant de pensée au sein du PTr estime cependant qu’il est temps de passer à autre chose. « Les débats autour du renouvellement de nos instances ont suffisamment duré. Il est temps de s’activer sur le terrain et d’aller à la rencontre de la population aux quatre coins du pays. Il faut se concentrer sur la reprise des travaux parlementaires en octobre », soutient un membre du BP.

 

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