Politique : Linion Moris veut représenter l’alternance pour redresser le pays 

Selon Jean-Claude Barbier, pour redresser le pays, il faut une équipe dirigée par des personnes sincères et des jeunes ayant les compétences nécessaires. 

Linion Moris a tenu une conférence de presse, le samedi 25 novembre. Les intervenants de ce regroupement de divers partis de l’opposition parlementaire et extraparlementaire ont d’emblée affirmé qu’il représente l’alternance que la population attendait et qui redressera Maurice. 

« Si on veut nettoyer le pays, on ne peut pas retourner à blanc bonnet et bonnet blanc. Il faut une équipe dirigée par des personnes sincères et des jeunes ayant les compétences pour construire un pays solide et dépourvu de corruption », a indiqué Jean-Claude Barbier, qui a présidé le point de presse. 

Selon lui, depuis la présentation de Nando Bodha comme futur Premier ministre pour trois ans et de Rama Valayden comme vice-Premier ministre et Premier ministre pour deux ans, les choses évoluent rapidement dans les 20 circonscriptions avec les équipes complètes qui ont été présentées : « Chacune a un cahier des charges. Chacune sait ce qu’elle a à faire. » 

Sita Jeeneea, du Rassemblement Mauricien, a ajouté que Linion Moris n’est pas une alliance, mais un groupe de personnes qui représente le rêve d’une île Maurice qui revient à de meilleures conditions. « Les Mauriciens ont une attente : de meilleures conditions de vie avec un Premier ministre ayant des idées claires et transparentes. » 

Padma Utchanah, du Rassemblement citoyen pour la Patrie, s’est réjouie du regroupement des partis au sein de Linion Moris, avec des dirigeants ayant choisi de mettre leur ego de côté afin de travailler ensemble : « Il n’est pas question que Pravind Jugnauth soit de nouveau Premier ministre à l’issue des prochaines élections. Cela pourrait conduire le pays à une démocrature. » 

Le pays va mal, selon Ashwin Dookun. L’expert-comptable est d’avis que le leader de l’opposition, Xavier-Luc Duval, a été mal avisé en réclamant le paiement d’un 14e mois aux employés : « Cela risque de mettre à mal la santé financière des petites et moyennes entreprises. » Il a également critiqué la regressive mark-up introduite par le gouvernement dans l’espoir de faire baisser le prix des médicaments. Selon lui, cela a eu l’effet inverse.