Le passage est ardu pour ceux qui traversent devant les Police Quarters à Triolet. Hussein, un habitant du quartier, ayant épuisé tous les recours, s’est tourné vers notre rédaction. Un problème de sécurité, dit-il, est causé par des chiens appartenant à un haut gradé de la police.
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« Ce problème dure depuis octobre 2017. Les chiens sans laisse vont et viennent entre les habitations de la police et la rue. À plusieurs reprises, les chiens m’ont agressé. Il y a quelques jours, j’ai failli tomber de ma moto alors que je les évitais. Les passants sont aussi logés à la même enseigne », déplore Hussein. Il s’est rendu au poste de police de la région et après plusieurs tentatives, les policiers ont fait appeler ce voisin pour lui expliquer le souci causé par ses chiens aux passants. « L’homme a campé sur sa position et a refusé net de coopérer. Il m’a demandé de déposer une plainte… Je n’ai pas tout de suite consigné ma déposition, pensant qu’il changerait d’attitude. » Le souci persistant toujours, il a porté plainte le 17 décembre. Jusqu’à l’heure, aucune mesure corrective n’a été prise. « Quand je me tourne vers les postes de police de Triolet et celui de Piton, les policiers me disent qu’ils ne sont que de simples constables et qu’ils ne peuvent prendre la déposition du voisin en question, vu que c’est un haut gradé de la police. Deux mois se sont écoulés et toujours rien », dira Hussein.
Sollicitée, Diana Tandrayen, représentante de la Mauritius Society for Animal Welfare (MSAW) a expliqué : « Il y a deux possibilités dans ce cas précis. Soit durant la journée, si les chiens se promènent dans la rue, un camion de la MSAW peut les ramasser. Sinon, et c’est la meilleure façon, je conseille à Hussein de se rendre à la Animal Welfare Unit à Ébène avec son OB number et les officiers feront le nécessaire. La MSAW entrera en jeu après l’enquête menée par l’Animal Welfare Unit. Notre équipe ira ramasser les chiens avec leur autorisation et ils seront placés dans un chenil jusqu’à la fin de l’enquête. »
La rédaction a aussi informé l’inspecteur Shiva Coothen, responsable de la cellule de communication de la police : « J’ai pris note des doléances de Hussein et je ferais le nécessaire à mon niveau », a-t-il promis.
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